Installé depuis 2011 sur le quai Cafarelli, le collectif Amavada va bientôt devoir quitter la "Fermeture éclair", un bâtiment voué dés le départ à la démolition, et réfléchit à un nouveau point de chute.
L'aventure "La Fermeture éclair" devait initialement s'achever en décembre 2012. Près de trois ans plus tard, le collectif Amavada est toujours là, quai Caffarelli près du port de Caen. Mais il sait que les jours du bâtiment qu'il a investi le 1er avril 2011 sont comptés. Et ce d'autant plus que le grand chantier d'aménagement de la Presqu'île avance. Le collectif réfléchit donc à un nouveau point de chute, y compris dans son quartier actuel. "L'idée c'est qu'on agrandisse la Fermeture éclair pour y adjoindre des logements, des bureaux, pourquoi pas des commerces", explique Valéry Dekowski.
C'est l'une des trois pistes explorées par Amavada. Ce week-end, c'est à l'institut botanique du jardin des plantes que le collectif s'était installé. "On aime bien sortir des sentiers où on nous attend, on aime bien rencontrer et pour rencontrer, il faut sortir", explique Tramber Regard. Mais un autre lieu, situé en plein coeur de la ville, suscite également chez ces artistes un intérêt.
Depuis le milieu de l'été, la vie a déserté l'ancien palais de justice, place Fontette. "On est capable d'investir ce lieu, de lui donner une existence, peut-être partiellement, mais d'y créer et d'y faire naître une idée", affirme Valéry Dekowski. Le collectif souhaiterait en faire "un temple républicain". "C'est cette soif d'invention qui nous fait nous lever le matin. Des projets on peu en avoir pour plein de lieux et ce sera un de ces trois là....ou un quatrième, on verra."
Reportage de Rémi Mauger et Carole Lefrançois
Intervenants:
- Valéry Dekowski, collectif Amavada
- Tramber Regard, collectif Amavada