La vitrine du local situé rue Demolombe dans le centre-ville a été détruite ce dimanche après-midi en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. La veille, la permanence du candidat LR-LREM avait déjà été prise pour cible.
Après les jets d'oeufs samedi en marge d'un défile improvisé, des manifestants contre la réforme des retraites sont allés plus loin ce dimanche vers 18h en saccageant le local de campagne de Joël Bruneau, maire sortant et candidat à sa propre sucession à Caen.
La vitrine du local a été brisée et une trentaine de personnes se seraient introduites pour renverser le matériel de campagne, vider les étagères et détruire le mobilier.
Deux membres de l'équipe de campagne qui se trouvaient à l'intérieur ont pris la fuite quand ils se sont rendus compte que la tension montait en queue de manifestation.
Joël Bruneau, qui brigue un second mandat sous l'étiquette Les Républicains et qui a ouvert sa liste à des personnalités de La République en marche doit porter plainte demain.
C’est évidemment inadmissible. Rien ne peut justifier une telle violence. Il y a deux personnes qui étaient ici et qui se sont échappées juste avant de se faire massacrer. Je pèse mes mots car quand on est capable de tout casser, on est capable de taper sur les gens.
- Joël Bruneau-
Il estime qu'il n’y a aucun rapport entre le 49-3 et sa candidature : "le sujet des retraites n’est pas un débat dont on débattra au conseil municipal" a-t-il également déclaré.
Ce dimanche après-midi ce sont environ 300 manifestants contre la réforme des retraites qui ont défilé dans les rues de Caen, regonflés par l'annonce du Premier ministre Edouard Philippe de recourir à l'article 49-3, c'est à dire de faire passer la réforme sans le vote des députés.