Coronavirus : concrètement, là je fais quoi ? Travail, école, quarantaine, on fait le point

Les parents et les enfants revenant d'une zone à risque devaient se placer en quarantaine. La phase 2 de l'épidémie de coronavirus - COVID 19 étant atteinte, qu'en est-il vraiment ? Est-ce que je vais travailler ou pas, que faut-il faire et pour les enfants ? On fait le point.

Que faire si on a un doute lié au coronavirus, si on revient d'une zone "à risque", quarantaine ou pas ? 

Depuis que nous sommes passés au stade 2 de l'épidémie, certaines des mesures préconisées au stade 1 n’ont plus de raison d’être selon le ministère de la Santé. "Comme le virus ne vient plus seulement de Chine et d’Italie et qu'il circule en France, il n’y a plus de quatorzaine pour les personnes revenant d’une zone à risque mais des mesures de réduction sociale." La quatorzaine est toutefois maintenue pour les cas contacts à haut risque.
 

Quelles sont les zones à risque ? Les cas contacts à haut-risque ?

Depuis le 2 mars, aucune mesure de confinement, de quarantaine ne s’applique plus aux élèves et personnes de retour des zones à risque : c'est-à-dire de l'Italie du Nord (les régions d’Emilie-Romagne, Lombardie et de Vénétie), de la Chine (hors Hubei), Hong Kong, Macao, Singapour, de la Corée du Sud, l'Iran…, toutes les zones où des malades du Coronavirus ont été confirmés.

Seuls les élèves et les personnes de retour de Chine de la province du Hubei ou d’un des deux "clusters" du territoire français (Oise et Haute-Savoie) font l’objet, à titre conservatoire, de mesures de confinement jusqu’à nouvel ordre. 

Les "cas contact" sont appelés directement par l'Agence Régionale de Santé. Il s'agit des personnes ayant eu un contact rapproché avec un malade avéré, ayant partagé avec lui un lieu de vie, à moins d'un mètre, durant plusieurs minutes. 
 

J'ai de la fièvre, je vais travailler ?

Je tousse, j'ai de la fièvre et j'ai du mal à respirer, j'appelle mon médecin ?

La démarche prévue est d'appeler le 15 pour faire le point avec un médecin du SAMU. Vous pouvez aussi appeler le vôtre mais il vous aiguillera vers le 15. Pour éviter de contaminer les autres, il est imperativement demandé de ne pas se rendre directement chez son médecin.

Rappelons que les symptômes du Coronavirus COVID-19 sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement. Le délai d’incubation de la maladie, c'est à dire la période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes, est de 14 jours.

Si le SAMU estime qu'il y a un risque que vous soyez contaminé par le coronavirus, il vous aiguillera et vous donnera la marche à suivre pour le reste du processus.

Des analyses sont réalisées uniquement en cas de suspicion de la maladie validée par le SAMU. En Normandie, elles sont réalisées par un infectiologue référent des hôpitaux de Caen ou Rouen. Il s'agit d'un test de biologie spécifique du Coronavirus COVID-19.
Le délai pour obtenir un résultat varie en général entre trois et cinq heures.
 

Les enfants peuvent retourner à l'école ? Oui si...

A part ceux qui ont séjourné récemment dans l'Oise et en Haute-Savoie, les enfants peuvent effectivement retourner à l'école. 
Par voie de conséquence, leurs parents ne peuvent pas obtenir d'arrêt de travail pour s'en occuper via un médecin de l'ARS (comme cela était le cas la semaine passée).

Se laver les mains au savon ou utiliser un gel ?

Le savon a lui seul est parfaitement efficace à condition de savoir bien se laver les mains. C'est à dire comme vous voyez les chirurgiens de séries télé le faire : pendant plusieurs minutes, en passant bien entre les doigts et sans oublier de bien se sécher les mains ensuite.

Si le savon enlève les germes, le gel quant à lui détruit toutes les bactéries (sauf celles qui sont devenues resistantes au gel). Pour rappel, le coronavirus est un virus et pas une bactérie.  Pour en savoir plus sur le lavage des mains et le match savon / gel :  

En Normandie, où peuvent être soignés les éventuels malades ?

Les CHU de Caen et de Rouen sont les deux établissements référents pour le diagnostic et la prise en charge des  cas possibles et confirmés de coronavirus COVID-19 en Normandie.

Plusieurs établissements de deuxième niveau ont été identifiés  pour réaliser les prélèvements des cas possibles et hospitaliser les malades. Il s’agit des quatre autres sièges normands de SAMU (centres hospitaliers de St-Lô, Le Havre, centres hospitaliers intercommunaux Eure-Seine et Alençon-Mamers). En complément, l’ARS Normandie a identifié cinq établissements supplémentaires pouvant être sollicités : les centres hospitaliers de Dieppe, Elbeuf, Lisieux, Avranches-Granville et le centre hospitalier public du Cotentin (Cherbourg).

Le Groupe Hospitalier du Havre, le CHIC Alençon-Mamers, le CHI Eure-Seine ont été activés le 27 février pour prendre en charge des cas possibles et confirmés et le CH St-Lô l’est à partir du lundi 2 mars. Les autres établissements seront activés progressivement.
 

Dans la Manche, l'ARS l'agence régionale de santé a désigné l'hôpital Mémorial de St Lô, siège du Samu pour accueillir d'éventuels patients contaminés par le virus Covid-19.

Nous sommes en pré-activation, explique l'hôpital Mémorial le 25 janvier dernier. Nous avons reçu des directives. Ensuite, chaque établissement propose une organisation selon ces directives. 

Désormais, l'hôpital de Saint Lo pourra prendre en charge les éventuels malades.  
 
Comment se protéger du coronavirus COVID-19 ?
Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
  • se laver les mains très régulièrement
  • tousser ou éternuer dans son coude
  • saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
  • utiliser des mouchoirs à usage unique 
  • porter un masque quand on est malade 
L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Normandie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité