Ce samedi 22 août, pour le premier match de la saison de ligue 2, le Stade Malherbe de Caen a glané un point à l'extérieur face à Clermont. L'entraîneur Pascal Dupraz évoque un bilan "mitigé" mais salue "une prestation solide". De quoi envisager la suite avec optimisme.
Fidèle à lui même, Pascal Dupraz na faisait pas montrer d'un enthousiasme délirant à l'issue de la rencontre ce samedi soir à Clermont. "Le bilan est mitigé : on peut l'emporter, on doit mieux fiir, aussi mieux construire, on a quelques joueurs qui étaient en dessous de leur potentiel réel", a déclaré tout d'abord l'entraîneur du Stade Malherbe de Caen. Pour ce coup d'envoi de la saison 2020-2021, qui intervient dans un contexte particulier (tant au niveau national, avec la crise sanitaire, que local, avec un club en cours de transformation), les Normands ont décroché le nul à l'extérieur lors d'un match pas si nul. Et le coach d'en convenir.
Parmi les déceptions, l'attaque, absente en première période puis en manque de réussite et de maîtrise après la mi-temps. "Les matchs amicaux m'avaient laissé présager une meilleure tenue, une meilleure conduite de notre jeu offensif : il y a toujours ces mauvais contrôles, ces mauvais choix, un manque de concordance dans les courses", regrette Pascal Dupraz, qui se satisfait d'avantage de la prestation de son équipe en défense : "On a montré dès les premières minutes qu'on allait être très difficile à bouger. On peut être solide à condition d'être discipliné." Avec une mention toute particulière pour les gardiens, y compris celui de l'adversaire du soir.
La pelouse en grève ?
A force de gratter, on sent finalement un certain optimisme chez l'entraîneur du Stade Malherbe de Caen qui salue à la fois des jeunes en "progression intéressante" et "les anciens qui tiennent la baraque". Pascal Dupraz résume :" c'est un point pris par un groupe". Et promet : "On va s'améliorer, c'est sûr. On peut construire à partir du moment où on est solide."Finalement, c'est pour la pelouse que le coach a eu les mots les plus durs : "C'est combien de semaines sans football ? A moins que la pelouse eut été en grève ce soir... La qualité était déplorable. Quand j'étais jeune, je m'enthousiasmais devant (la patineuse) Katarina Witt. Sur des tessons de bouteille, elle n'aurait pas fait ce qu'elle a fait toutes ces belles années sur une glace bien lisse."