Epron: un aquarium de 40 mètres de long pour simuler la houle

A Epron, près de Caen, l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs des Travaux de la Construction vient de se doter d'un outil de recherche scientifique unique en France: un canal à houle qui permet d'étudier la résistance d'un ouvrage aux assauts de la mer.

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Avec ses 600 km de côtes, la Normandie est particulièrement exposée aux assauts de la mer. Sur le littoral manchois, notamment, les hommes mènent depuis plusieurs années un combat pour tenter de préserver leur activité et leur habitat. Et selon les estimations de plusieurs climatologues, ce comabt serait perdu d'avance. D'ici 80 ans, la mer pourrait avoir gagner un mètre de hauteur. "Avec le réchauffement climatique, on a une élévation du niveau des océans et donc les constructions en mer reçooivent de nouvelles sollicitaions, de nouveaux impacts qu'il faut pouvoir étudier, calculer avant d'aller construire", explique Jérôme Lebrun, directeur de l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs des Travaux de la Construction de Caen.


Pour étudier ces nouveaux impacts, l'ESTIC vient de se doter d'un outil unique en France: un canal à houle. Dans les locaux de l'école, à Epron, l'objet prend un peu de place: une sorte d'aquarium en verre de 40 mètres de long et 1,20 mètres de profondeurs dans lequel est stocké 50 mètres cube d'eau, une eau dont les mouvements et la force peuvent être à loisir ajustés par les chercheurs, de l'amplitude des vagues jusqu'à leur régularité. Au bout des 40 mètres, la houle créée par l'homme vient buter sur une digue. Bardé de capteurs, ce canal à houle permet d'étudier la résistance d'un ouvrage face aux assauts répétés de la mer.

L'outil a coûté 300 000 euros. Il a été financé par l'ESTIC de Caen avec le Cerema, la Direction générale de la prévention des risques et la Direction générale des infrastructures des transports et de la mer du Ministère de la  transition écologique et solidaire. Il doit servir aussi bien aux élèves de l'école qu'aux chercheurs ou aux entreprises du bâtiment.

Reportage d'Erwan de Miniac et Pierre-Marie Puaud (avec les  Images M2C - Dominique Mouazé, Université de Caen)



Intervenants:
Iman Safari, ingénieur à l'ESITC
Guillaume Carpentier, responsable de l'ingenierie internationale ESITC Caen
Jérôme Lebrun, directeur de l'ESITC Caen

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