Au lendemain de la relégation du Stade Malherbe de Caen en ligue 2, le club normand et son entraîneur, Fabien Mercadal, annoncent ce samedi leur séparation "d'un commun accord".
"Je vais assumer mes responsabilités, on n'est pas là pour se cacher", déclarait Fabien Mercadal ce vendredi soir après la défaite contre Bordeaux, synonyme de relégation du Stade Malherbe de Caen en ligue 2. Ce samedi, la direction du club, l'encadrement sportif et les joueurs devaient se réunir pour faire le point sur la situation. La première décision n'a pas tardé à sortir. Dans l'après-midi, le club normand annonçait dans un communiqué le départ de Fabien Mercadal, une séparation "d'un commun accord".
Arrivé l'an dernier du Paris Football Club, club de ligue 2, Fabien Mercadal a connu un baptême du feu de la ligue 1 particulièrement compliqué et douloureux, comme il le confiait à la presse ce venedredi soir, à l'issue du match contre Bordeaux. Il y a quelques semaines, alors que le club était dans une situation très délicate, la direction lui avait adjoint les services de Roland Courbis, vieux routier du championnat.
Vendredi soir, après le coup de sifflet final, ce n'est pas Fabien Mercadal qui a été la cible des critiques et des huées des supporters. Certains, dans le kop, ont lancé des appels à la démission du président Gilles Sergent, arrrivé l'an dernier à la tête du club après un coup de force d'une partie des actionnaires contre Jean-François Fortin. "C'est un vrai gâchis, des gens ont voulu prendre le club avec des méthodes pas très catholiques, ils n'avaient aucun scrupule pour prendre le club, ben ils l'ont détruit, il a fallu juste une saison pour que le club se casse la gueule", déclarait ainsi Christophe Vaucelle, président du MNK 96.