En ce début d'année, l'hiver bat son plein, une saison implacable pour les exclus, notamment pour ceux qui vivent dans la rue. La rue, certains parviennent à s'en sortir. Notre feuilleton vous raconte cette semaine des vies brisées qui se reconstruisent.
Plus de 60 ans après la fondation d'Emmaus, 10 ans après Les enfants de Don Quichotte, il y a toujours autant d'exclus, de gens à la rue. Et voilà que les pauvres sont montrés du doigt, que les sytèmes sociaux sont en question. D'où notre feuilleton de la semaine. Il est consacré à ceux qui s'en sortent. Et on ne s'en sort jamais seul...
Un feuilleton préparé par Rémi Mauger, Carole Lefrançois, Serge Brouzes et Xavier Gérard
Episode 1: Remettre le pied à l'étrier
"Je sais d'où je viens. Dés que je peux, je viens les voir". Didier, 57 ans et une vie cabossée, vient souvent rendre visite à ses anciens compagnons d'infortune. Lui a réussi à sortir de la rue. Il vit désormais à La Cotonnière, au nord de Caen avec un toit pour se tenir au chaud et un accompagnement social. "Quand on est dans le fond du trou, il faut se relever, tranquillement, pas trop vite non plus, et maintenant j'y suis, je suis bien reparti". Une solution provisoire qui lui a permis de retrouver un emploi.
Plus de 60 ans après la fondation d'Emmaus, 10 ans après Les enfants de Don Quichotte... toujours autant d'exclus, de gens à la rue. Et voilà que les pauvres sont montrés du doigt, que les sytèmes sociaux sont en question. D'où notre feuilleton de la semaine. Il est consacré à ceux qui s'en sortent. Et on ne s'en sort jamais seul.
- Didier
- Florian Meslet, intervenant social Adoma La Cotonnière
- Gaël
Episode 2: "On ne peut pas s'en sortir tout seul"
"Je n'ai pas pu travailler pendant deux ans et demi voire presque trois ans et ça a été la descente aux enfers". a la suite d'un incendie, Gaël a tout perdu, y compris sa santé. Voilà deux ans qu'il a renoué avec le travail. Une résurrection qui ne s'est pas faite sans aide extérieure. "On ne peut pas s'en sortir tout seul, ce n'est pas possible". Gaël vit lui aussi à la Cotonnière. Et pense à l'après. "Quand je quitterai la Cotonnière, avec mon référent on se verra une fois par mois pour voir si je n'ai pas besoin de conseil ou d'une aide. C'est grâce à ces structures là qu'on peut y arriver". Parmi ces structures, il y a aussi la Croix-Rouge avec les appartements de coordination thérapeutique. Car bien souvent, la mauvaise santé et l'exclusion vont de pair.
Plus de 60 ans après la fondation d'Emmaus, 10 ans après Les enfants de Don Quichotte... toujours autant d'exclus, de gens à la rue. Et voilà que les pauvres sont montrés du doigt, que les sytèmes sociaux sont en question. D'où notre feuilleton de la semaine. Il est consacré à ceux qui s'en sortent. Et on ne s'en sort jamais seul.
- Gaël
- Sylvie
Episode 3: Tout faire pour quitter la rue
"Si on veut, on peut s'en sortir". comme toutes les personnes rencontrées par notre équipe durant le tournage de ce feuilleton, Sylvie tient à faire passer ce message. "Je pense que beaucoup de personnes qui ont longtemps été à la rue n'ont pas la force de la quitter. On a de moins moins de force quand on dure de plus en plus longtemps dans la rue." La rue, Sylvie y a passé plus de cinq ans. Il lui en a fallu deux pour se reconstruire. Grâce notamment au pôle action soicle mis en place par la Croix-Rouge. Gérard, "tombé" dans la rue suite à un souci de santé, a lui aussi bénéficié de cette aide. Depuis octobre dernier, il a son propre appartement.
Plus de 60 ans après la fondation d'Emmaus, 10 ans après Les enfants de Don Quichotte... toujours autant d'exclus, de gens à la rue. Et voilà que les pauvres sont montrés du doigt, que les sytèmes sociaux sont en question. D'où notre feuilleton de la semaine. Il est consacré à ceux qui s'en sortent. Et on ne s'en sort jamais seul...
- Sylvie
- Cendrine Delvault, service Appartements de coordination thérapeutique Croix-Rouge 14
- Gérard
Episode 4: De la communauté à la colocation
"Problèmes de famille, problèmes de travail, à un moment j'en ai eu marre, j'ai claqué la porte et puis j'ai pris la route. J'ai passé six mois sur la route, comme ça...puis je suis arrivé ici". Ici, c'est la communauté d'Emmaüs. a Caen et Tailleville, ils sont 50 compagnons au parcours chaotique à avoir retrouvé refuge et dignité. Deux d'entre eux sont en train de la quitter. Avec leur retraite, ils vont pouvoir payer le loyer de leur appartement en colocation.
Plus de 60 ans après la fondation d'Emmaus, 10 ans après Les enfants de Don Quichotte... toujours autant d'exclus, de gens à la rue. Et voilà que les pauvres sont montrés du doigt, que les sytèmes sociaux sont en question. D'où notre feuilleton de la semaine. Il est consacré à ceux qui s'en sortent. Et on ne s'en sort jamais seul...
- Gérard
- Claude
- Jean-Baptiste
- Arnaud Cottebrune-Lenoir, salarié Emmaüs Calvados