Alors que ce jeu mobile n'est pas encore officiellement disponible en France, il compte déjà de nombreux utilisateurs à Caen et dans la région.
C'est le jeu phénomène de ce mois de juillet. Alors que les Pokemons, créés par Nintendo et Game Freak (qui ont créé tous deux la Pokemon company pour gérer cette licence lucrative), fêtent cette année leur 20e anniversaire, ces "monstres de poche" connaissent un fulgurant regain de popularité sur toute la planète grâce à une application mobile développé le studio Niantic, une filiale de Google.
Le jeu propose aux utilisateurs de mobile d'aller chasser dans leur ville les fameux monstres grâce au GPS et à la caméra de leur appareil. Le monstre, une fois repéré, apparait sur l'écran du mobile intégré dans l'environnement du joueur (c'est ce qu'on appelle la réalité augmentée).
Le jeu est disponible dans une quarantaine de pays mais toujours pas en France. Sa sortie était annoncée chez nous cette semaine mais elle semble avoir été reportée en raison du lancement dans le pays qui a vu naitre les Pokemons, le Japon. Et pourtant, on recense déjà de nombreux utilisateurs dans l'hexagone. L'application peut être installée sur son mobile par des moyens autres que les boutiques officielles d'Apple et Google (pour Androïd).
La Normandie n'est pas épargnée par le raz de marée. La communauté de "dresseurs" de Pokemon dans la région dispose déjà de pages Facebook (comme à Caen ou Cherbourg) et de comptes Twitter pour s'échanger divers tuyaux (où se trouvent les specimens rares par exemple), s'affronter ou se réunir dans la ville. Des rassemblements sont organisés comme au château de Caen. Le prochain est programmé ce dimanche.
Ces rassemblements (qui ont pu attirer énormément de monde dans certaines villes autour du globe) suscitent une certaine inquiétude chez les pouvoirs publics à l'heure de l'état d'urgence (voir l'article de nos confrères du Monde). Gendarmes et pompiers appellent également les utilsateurs de Pokemon Go à la prudence.
Reportage de Suzana Nevenkic et Manon Descoubès