L’image est symbolique : un drapeau ukrainien a été hissé devant le Mémorial de Caen, ce dimanche 6 mars. Sur l’esplanade du général Eisenhower, plusieurs milliers de personnes sont venues avec un objectif en commun : soutenir le peuple ukrainien et réclamer la paix.
Des pancartes, des centaines de drapeaux, des ballons bleus et jaunes, des fleurs… Et plus de 2 000 personnes.
Ce dimanche 6 mars, habitants du Calvados et élus ont répondu massivement présents à ce nouveau rassemblement de soutien au peuple ukrainien.
Moment marquant : pendant que l’hymne ukrainien a retenti, le drapeau de l’Ukraine a été hissé à côté de celui de la France, devant le Mémorial de Caen. La foule a ensuite applaudi avant d'observer des temps de recueillement. Quelques slogans tels que "Paix en Ukraine" ont également pu être entendus.
L'émotion de familles ukrainiennes
Certaines personnes d'origine ukrainienne ont tenu à être présentes à ce rassemblement. C'est le cas d'Ana Kolesnyk, originaire de Kiev et qui a pu arriver en Normandie, il y a quelques jours seulement.
"Je veux que tout le monde soit au courant de la tragédie que l'Ukraine est en train de vivre. Nos amis, nos parents sont cachés dans des caves et subissent les bombardements des forces russes. Nous vous sommes reconnaissants de vous être réunis ici et de nous aider, nous en avons grand besoin."
Un rassemblement à l'initiative des élus du Calvados
Dans la foule se trouvaient également de nombreux élus, repérables à leurs écharpes tricolores. Selon Joël Bruneau, maire de Caen, un rassemblement d'une telle ampleur n'avait pas eu lieu depuis les attentats terroristes de novembre 2015.
C'est important, je pense, de marquer notre solidarité à l’égard du peuple ukrainien [...] Cette agression du régime de monsieur Poutine, à l’égard de l’Ukraine, restera de toute façon comme une date importante dans l’Histoire de notre continent.
Joël BruneauMaire de Caen
Olivier Paz, maire de Merville-Franceville, a salué quant à lui l'élan de solidarité qui s'est installé en Normandie : "On ne compte plus le nombre de communes qui récupèrent des biens nécessaires, qui organisent les transports, qui d’ores et déjà font remonter les personnes qui sont prêtes à accueillir. L’élan de solidarité, il est là, d’abord du côté de nos concitoyens."