Il faut sauver le musée Khômbol : à Caen, une étonnante chaîne de solidarite pour aider un artiste

En quelques jours, une somme de 11 000 euros a été réunie sur une plateforme de financement participatif. La campagne se poursuit jusqu'au 18 avril. Elle doit permettre à Driss Sans-Arcidet-Lacourt d'éviter de se retrouver à la rue, et de voir son oeuvre dispersée.

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Ses amis le reconnaissent : "c’est une histoire banale". Tristement banale. Et en ces temps où il vaut mieux ne pas sortir des clous, où on ne rigole pas avec la légèreté, le retour à la réalité est abrupte. C'est donc "l'histoire d’un artiste qui n’a pas su faire ses déclarations sociales. C’est ensuite l’histoire d’un artiste qui a accepté une mise en liquidation judiciaire sans savoir ce que cela signifiait. C’est aujourd’hui un artiste qui doit trouver rapidement 20 000 € pour arrêter le rouleau compresseur d’une mise en vente aux enchères de la totalité de ses biens".

Urgence Musée Khômbol

Aidez nous à éviter la liquidation aux enchères d'une œuvre artistique remarquable. 450m3, des milliers d'objets, 30 ans de travail...



Driss Sans-Arcidet-Lacourt dit le Musée Khômbol amasse des milliers d'objets pour nous livrer sa "vision provinciale de l'univers". Il peint, il sculpte, il malaxe. L'affaire est accaparante. Elle ne lui a pas toujours laissé le répit nécessaire pour traiter la paperasse. Et les dettes se sont accumulées. La liquidation judiciaire a été prononcée. L'expulsion paraissait inévitable.


Musée Khômbol, l'inventaire des choses dérisoires et nécessaires



Il est parfois des nouvelles rassurantes dans cette époque vouée au culte de l'efficacité : l'appel aux dons lancé dans l'urgence par l'association Le Marchepied a trouvé un écho inattendu. L'objectif "minimum" de 11 000 € est déjà atteint. "Cela va couvrir une partie des dettes, explique Mélanie Soufflet, la directrice du Marchepied. Si on arrive avec cette somme chez le liquidateur, j'ose espérer qu'on sera bien reçu. Cela nous donne quand même de la crédibilité auprès des personnes à qui on avait promis qu'on trouverait de l'argent".

 


La campagne se poursuit jusqu'au 18 avril. "Il faudrait vraiment atteindre les 15 000 €. Mais je crois qu'on va y parvenir". Près de cent personnes ont déjà promis de l'argent. Une centaine d'euros en moyenne. "Quelqu'un a même versé mille euros. Il ne connaît pas l'artiste, mais il a simplement été touché", s'étonne Mélanie Soufflet qui mesure la portée symbolique de l'entreprise : "ce qui est rassurant, c'est que la rentabilité ne prend pas toujours le pas sur la vie !" 


Revoir le reportage de Rémi Mauger, Charles Bezard, Jean-Michel Guillaud et Carole Lefrançois :

 


 

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