Jean-François Fortin de retour au tribunal fin octobre pour son procès en appel

L'ancien président du Stade Malherbe de Caen avait été condamné en septembre 2018 à 15 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende dans l'affaire de soupçon des matchs arrangés en ligue 2. Jean-François Fortin a toujours clamé son innocence.

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"Je n'ai jamais été un tricheur. On se fout de moi ! Je ne peux pas supporter ça. Comment aurais-je pu être acheté pour trois bouteilles de vin ?" Jean-François Fortin aura toujours clamé son innocence dans l'affaire du match Caen-Nîmes qui aura empoisonné la saison 2014-2015 du club normand et de son président. Mais les larmes de l'intéressé n'ont pas ému le tribunal correctionnel de Paris qui l'a condamné le 13 septembre 2018 à 15 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour corruption passive. Une condamnation qui tomba trois mois après son éviction de la présidence du Stade Malherbe de Caen.
 Une semaine plus tard, l'intéressé annonçait, par la voix de ses avocats, qu'il faisait appel de cette décision de justice. "Il ne peut pas accepter d’être condamné pour corruption par une décision qui reconnaît dans le même temps qu’il n’a jamais donné la moindre consigne en ce sens à quiconque", indiquaient, dans un communiqué, les conseils de Jean-François Fortin. 

L'ancien président du Stade Malherbe de Caen va prochainement avoir de nouveau l'occasion de livrer aux juges sa version des faits. Le procès en appel se déroulera à Paris les 28, 29 et 30 octobre ainsi que les 4 et 5 novembre prochains. Aux côtés de Jean-François Fortin, quatre autres protagonistes du dossier des matchs arrangés du Nîmes Olympique : l'ancien propriétaire du club du Gard, Jean-Marc Conrad (condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis), Franck Toutoundjian, président de l'Arasat Issy, Michel Moulin, ancien directeur sportif du Mans et du Red Star, et Mohamed Regragui, ancein coach mental de l'Olympique de Nîmes.

Serge Kasparian, co-président de l'Olympique de Nîmes au moment des faits et condamné à une peine similaire à Jean-Marc Conrad, a choisi, lui, de ne pas faire appel. Tout comme Pilou Mokkedel, l'ancien responsable de la sécurité du Stade Malherbe de Caen.

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