Le maire de Caen lançait sa campagne pour un second mandat ce jeudi 23 janvier. Des manifestants contre la réforme des retraites ont afflué devant le centre des congrés où avait lieu la première réunion publique de Joël Bruneau.
Deux salles, deux ambiances. Une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites avait lieu ce jeudi en fin d'après-midi à l'appel de l'intersyndicale et des gilets jaunes dans le centre-ville de Caen et ce à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle. Près d'un millier de personnes ont participé à ce rassemblement, une "retraite aux flambeaux" contre la réforme des retraites. Une partie des manifestants s'est ensuite dirigée vers le centre des congrès où Joël Bruneau lançait sa campagne pour un second mandat.
600 personnes avaient fait le déplacement pour écouter le maire de Caen, 600 personnes soigneusement contrôlées par un imposant service d'ordre à l'entrée. Un dispositif complété par une importante présence des forces de l'ordre contenant la centaine de manifestants contre la réforme des retraite. Une ambiance électrique mais sans incident à déplorer.
Dans la salle, l'actuel maire de Caen, candidat à sa propre succession, a durant deux heures fait le bilan de son premier mandat, un mandat plutôt bon selon lui en terme d'attractivité : 5000 emplois dans le secteur privé auraient été créés dans l'agglomération depuis 2014.
Joël Bruneau est également revenu sur le dossier de la place de la République, un oddiser qui cristallise tensions et oppositions. L'actuel maire de Caen a ainsi de nouveau évoqué le retour d'un cinéma en centre-ville, qui jouxterait la halle gourmande et serait confié au Lux. Il a aussi réaffirmé que les arbres du parking de la place de la République seraient transplantés et non pas sèchement abattus.