Le rappeur jouait vendredi soir à Alençon, la ville dans laquelle il est né et a grandi.
On a souvent tendance à qualifier Orelsan de rappeur caennais. Mais c'est bien d'Alençon qu'est originaire l'artiste nommé trois fois aux prochaines victoires de la musique. Une ville dans laquelle il a grandi et où il est retourné vendredi soir pour un concert à La Luciole, "une sorte de grande fête" pour le jeune homme d'à peine trente ans.
Orelsan - France 3 Normandie
La rappeur normand a remporté le 9 février dernier trois victoires de la musique. Une pétition, déposée par une ardente défenseur de la cause animale, demande que ces prix soient "annulés" en raison d'un morceau datant de 2006.
Dans le public, les amis et la famille sont là. "C'est formidable. C'est un aboutissement de tout le travail qu'il a fait. Celà fait dix ans qu'il court après ce métier", raconte, visiblement émue, sa grand-mère. Ce métier, Orelsan a bien failli le plaquer après la polémique déclenchée par un titre de son premier album. Le rappeur s'était vu interdire de scène dans plusieurs villes de France.
Pour Orelsan, cette polémique n'est plus qu'un lointain souvenir. Son second disque, "Le chant des sirènes", rencontre succès critique et public.
Morgane Prévost et Jean-Michel Guillaud l'ont rencontré vendredi à l'occasion de son passage à la Luciole
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"Professionnelle" de la pétition (23 référencées sur la plateforme Change.org), Celine Steinlaender s'est trouvée un nouveau cheval de bataille après la cause animale. Fermement engagée jusqu'alors contre la corrida et l'utilisation de la fourrure dans l'industrie textile, elle a rencontré bien plus de succès en ciblant le rappeur normand Orelsan.