Le Stade Malherbe se déplace ce samedi en principauté de Monaco pour affronter le second du championnat de ligue 1. Après un passage à vide face à Angers, Patrice Garande espère bien retrouver la bonne dynamique de ce début de saison.
"Je vous avais dit que je craignais ce match à cause de la trêve internationale..." Samedi dernier, le Stade Malherbe de Caen a renoué avec la défaite à domicile après une série de trois victoires consécutives. Privé de certains joueurs clés, notamment en attaque avec l'absence d'Ivan Santini, le club normand s'est vu infliger un sévère 0-2.
Pas de quoi paniquer cependant selon le coach caennais: "On n'était pas à la rue complet mais un petit peu en dessous dans tous les domaines (...) c'est une bonne piqûre de rappel. Ca n'enlève rien à ce que mes joueurs ont fait depuis le début. Il faut qu'on reste dans cette ligne là".
Après avoir affronté plusieurs équipes à sa portée, le Stade Malherbe passe à un niveau supérieur ce samedi en se déplaçant à Monaco, actuellement deuxième au championnat. "On y va pour faire quelque chose et faire quelque chose c'est gagner", déclare Patrice Garande, qui n'hésite pas à faire un parallèle entre les deux équipes. "Ça reste une grande équipe mais ils sont un peu en-dessous de ce qu'ils faisaient la saison passée, un peu comme nous qui avons été en dessous sur le dernier match. L'enjeu de ce match c'est de voir quelle équipe va se remettre à niveau".
Pour l'entraîneur du Stade Malherbe de Caen, "Monaco s'appuie plus cette saison sur un collectif avec un petit peu moins d'individualités capables de faire basculer un match d'un moment à l'autre". Le club normand peut faire un résultat, selon lui, à condition de retrouver sa combativité du début de saison. "Ce que je ne veux surtout pas c'est qu'on aille là-bas en victimes, résignés. Il faut juste qu'on retrouve ce qu'on a laissé. On sentait tout de suite dès l'engagement qu'il y avait une volonté de s'imposer dans tous les compartiments du jeu. Si on a ça, l'adversaire va le ressentir". Mais d'ajouter, lucide: "Est-ce-que ça suffira ?"