Le 4 octobre 2007, une roquette explosait au 18e régiment de transmissions de Bretteville-sur-Odon. Christophe Caron a perdu ses deux jambes suite à cet accident. L'ancien adjudant n'a jamais cessé de se battre.
Elle n'aurait jamais dû être là. Simple élement de décoration, elle n'en restait pas moins un engin de mort. Le 4 octobre 2007, une roquette anti-char explose accidentellement dans un bureau du 18e régiment de transmissions à Bretteville-sur-Odon, dans l'agglomération caennaise, et boulevrse la vie de quatre militaires, quatre jeunes hommes alors âgés de 27 à 35 ans. Parmi eux, Christophe Caron. L'adjudant a perdu ses deux jambes dans l'accident.
Quatre mois après, le militaire réapprenait à marcher avec des prothèses et des cannes au centre de rééducation fonctionnelle de Granville. En 2013, à la veille du procès du "propriétaire" de la roquette, une de nos équipes l'avait rencontré. Elle l'avait suivi dans son apprentissage de nouvelles prothèses de haute technologie mais aussi sur le canal de l'Orne, où il pratique l'aviron. Désormais secrétaire administratif au ministère des anciens combattants, Christophe Caron n'a jamais cessé de se battre et a soif de défi. Le dernier en date: le saut en parachute qu'il a effectué ce dimanche avec des amis parachutistes.
Reportage de Rémi Mauger et Stéphanie Lemaire
