Un groupe de femmes à Caen a décidé de créer un collectif en décembre dernier pour dénoncer les violence contre les femmes : viol, féminicide, discrimination,etc. La liste est longue. Une première action contre le viol et les violeurs était menée à Caen, ce samedi.
Une action de femmes a pu surprnedre bien des promeneurs venus faire les soldes à Caen, ce samedi 11 janvier 2020.
Des bénévoles du nouveau collectif, les Soeurcières, se sont réunies pour un happening dans les rues piétonnes.
Leur collectif est né à Caen en décembre dernier suite à l'actualité sur les féminicides : une prise de conscience et une envie de mener des actions ensemble ont réuni un groupe de jeunes femmes motivées contre les violences faites aux femmes.
Cette première action parle du viol.
Des témoignages comme "J'ai été violée à l'hôpital par mon voisin de chambre."
En minujupe ou en combinaison de ski : habillées comme des victimes
Des petites pancartes racontent l'histoire vraie de victimes . "J'ai été violé par un ami" ou "le jour de mon mariage par un invité", etc...
Dans ce happening, les Soeurcières ont décidé de s’habiller de la même manière que les victimes. « Peu importe comment une femme est habillée, rien ne justifie le viol ».
Tu étais habillée comment ? est la première question posée à une femme après des violences sexuelles. Durant plusieurs mois nous avons recueilli de nombreux témoignages de victimes de viols ou d’agressions sexuelles ainsi que la description de leurs vêtements au moment du drame. A travers cette action forte nous voulons démontrer que ce n’est jamais la faute de la victime, que les viols et agressions sexuelles sont commis sur des filles et femmes habillées de multiples façons, dans des circonstances différentes, à tous les âges et que le seul fautif c’est le violeur (les Soeurcières)
"Nous portons des vêtements similaires à ceux portés au moment des faits par ces femmes violées, agressées. Elles étaient en combinaison de ski, en blouse d’hôpital, en mini-jupe, en robe de soirée, en jogging, etc... Le seul responsable c’est le violeur."
Cette action est la première d’une longue série qui s'annonce. Une manifestation sera menée tous les deux mois dans les rues de Caen.