Lundi 23 avril au soir, s'est tenu le Conseil de surveillance du Stade Malherbe. Une réunion très attendue, entre rumeurs d'OPA hostile et désaccords au sein du club de football caennais.
Mise à jour 26 avril 2018 : à l’issue du match face à Toulouse (0-0) le président Jean-François Fortin, contesté par une partie des actionnaires, annonce qu’il ne pourra pas rester à son poste la saison prochaine si le projet qu’il défend (devenir actionnaire majoritaire avec le soutien de Pierre-Antoine Capton , un producteur de télévision) n’est pas validé.Il veut réunir « sous huit jours une assemblée générale » extraordinaire pour être fixé . Jean-François Fortin a défendu son bilan mais son siège semble de plus en plus menacé.
Trois heures de réunion, une atmosphère tendue presque électrique : durant ce conseil de surveillance du Stade Malherbe, Jean-François Fortin, le président du SM Caen, et Xavier Gravelaine, le directeur général, ont bien failli être renversés par les actionnaires.
L'originalité de ce conseil : 13 chefs d’entreprises le composent, chaque actionnaire dispose d'une voix.
Le club normand jouait donc hier soir une partie de son avenir, à huis clos. Première information : le conseil de surveillance a rejeté l’offre du président Fortin qui souhaitait devenir actionnaire majoritaire avec le soutien de Pierre-Antoine Capton, un riche producteur de télévision prêt à investir 6 millions pour prendre le contrôle du club.
Deuxième information : les dirigeants historiques qui reprochaient à Jean François Fortin son manque de concertation et à Xavier Gravelaine son mode de fonctionnement ont finalement décidé de calmer le jeu. Les deux hommes restent donc en place. Mais les actionnaires ont rappelé hier soir que l’état major du stade Malherbe étaient désormais sous surveillance et qu’ils auraient un droit de regard sur tous les aspects de la vie du club.
Récit : F.Turpin