Mobilisées ce vendredi 15 mars pour la grève mondiale pour le climat, une collégienne et une lycéenne nous ont confié les raisons de leur engagement pour la planète.
C'est un rendez-vous qui s'annonce hebdomadaire. Vendredi 15 mars, les Normands se joignent pour la première fois au mouvement de la grève mondiale pour le climat, qui essaime depuis plusieurs mois à travers les continents. En marge de cette journée d'action normande, deux jeunes témoignent des raisons de leur engagement.
Laetitia, 14 ans, en 3ème au collège Henri Brunet (Caen)
"J'ai découvert la grève pour le climat sur Youtube, avec des reportages de Brut par exemple. C'est là où j'ai entendu parler de Greta Thunberg et aussi des manifestations en Belgique, surtout à Bruxelles. Avant, j'avais un peu étudié le réchauffement climatique à l'école mais seulement pendant un moment. Je croyais presque que c'était fini, vu qu'on nous en parlait plus. Aussi, on nous racontait l'impact sur le climat mais jamais ce que nous, on peut faire."
Après avoir vu les vidéos, j'ai parlé à mes parents d'initiatives à faire à la maison : consommer moins de viande et plus local. Avant, on consommait comme les autres familles. Maintenant, on essaie d'aller moins au supermarché, de manger des produits de la ferme, ou avec moins d'emballages pour réduire les déchets. C'est parfois compliqué parce que ça coûte plus cher. Mais par exemple, on fait nos propres yaourts maison, avec des pots en verre. Aussi, je me suis faite une feuille sur laquelle je note tous les déchets que je produis tous les jours. Par exemple, les emballages du supermarché qu'on jette directement en rangeant les courses chez soi. Je regarde ma liste et j'essaie de me dire : 'ça, il faut que j'élimine'."
Elma, 15 ans, en 2nde au lycée Charles-François Lebrun (Coutances)
On a envie que tout ce qu'on fait remonte au gouvernement et que les politiques prennent conscience de ce qu'on ressent. Ils doivent faire les actions nécessaires pour la planète, pour notre avenir et celui de nos enfants. S'il y a des manifestations partout en France, ils ne vont pas pouvoir ignorer ce qu'on fait. Nous, on est là pour démontrer qu'il y en a aussi dans les petites villes. On n'est pas inactifs ! On est prêts à sécher des cours pour sauver la planète."