Joël Bruneau, le président de Caen-la-mer annonce avoir porté plainte "au nom des habitants contres ces dégradations et destructins volontaires opur que la propriété publique des Caennais soient respectées".
Au lendemain des premières dégradations commises sur le chantier du tramway, Joël Bruneau, le maire de Caen qui préside aussi la communauté d'agglomération était venu constater les dégâts, avec dépit. "Au final, c'est le peuple qui va payer la note". Barrières renversées, dalles arrachées, matériel incendié... Dans le quartier de l'avenue du 6 juin, les jours qui ont suivi la manifestation ont été consacrés au nettoyage, et à la remise en ordre de marche du chantier. Mais le samedi suivant, le 12 janvier, des manifestants srevenaient sur les voies du futur tramway pour y déverser leur colère.
Caen-la-mer présente aujourd'hui la facture : "Ces dégradations se chiffrent aujourd'hui à 300.000 euros correspondant à ce qui a été dégradé ou brûlé (barrières, bordures, fourreaux, engins de chantier). Ce montant ne comprend pas les coûts indirects liés à la désorganisation du chantier, ni les impacts plannings pour la remise en état," écrit la collectivité dans un communiqué. Des travaux viennent de commencer afin de réparer une dalle au niveau de boulevard des alliés. Le feu en a endommagé la surface. Elle doit être reprise "sur 4 cm de profondeur".