Un homme de 22 ans a été opéré d'urgence pour des maux de ventre à Deauville, vendredi 9 août. La veille, il avait mangé des merguez lors d'un barbecue. Le chirurgien a découvert qu'un fil de fer lui avait perforé l'estomac. Une plainte a été déposée.
Du fil de fer dans une merguez. C'est apparemment ce qui a conduit un jeune homme de 22 ans à être opéré en urgence à l'hôpital de Deauville, vendredi 9 août, selon une information révélée par Le Figaro. Selon son récit, la victime explique avoir acheté la veille des saucisses dans un Carrefour Market de Morangis, dans l'Essonne, pour un barbecue avec un ami.
Le soir même, les deux compères font griller leurs merguez, et les mangent. C'est au moment de se coucher que l'un d'eux ressent de vives douleurs à l'œsophage et au ventre. Malgré une nuit très compliquée et des douleurs persistantes, les deux amis décident de s'en tenir à leur programme initial, une excursion à Deauville.
Une plainte déposée
L'état du souffrant se détériorant au fil du trajet, son ami le conduit aux urgences dès leur arrivée sur dans la capitale de la Côte Fleurie. Les médecins détectent alors des métaux dans son estomac, et l'opèrent d'urgence. Le chirurgien découvre qu'un fil de fer a perforé l'organe digestif, et qu'il reste encore des morceaux de merguez accrochés à plusieurs endroits.
Après deux jours d'hospitalisation, le jeune homme a pu rentrer chez lui. Ce mercredi 14 août, il est allé porter plainte. Productrice de la barquette de merguez incriminée, Socopa a confirmé le dépôt de plainte. Dans un premier temps, la société espère que le consommateur se porte bien.
"Impossible" que le fil de fer viennent de Socopa
Cependant, elle s'étonne qu'un fil de fer ait pu intégrer l'une de ses saucisses. "L'élaboration du produit passe par un broyage des matières en 5 millimètres et la ligne de production est équipée d’un détecteur à métaux", précise Socopa. Ainsi, selon la société agroalimentaire, il serait "impossible" qu'une merguez contenant un morceau de métal d'une longueur de trois à quatre centimètres puisse sortir de leurs usines.
Socopa fait savoir qu'elle se tient à la disposition des enquêteurs pour transmettre toutes le pièces justificatives et les contrôles réalisés le jour de la production du lot incriminé. D'après le groupe industriel, aucune autre barquette produite le même jour n'a fait l'objet de réclamation alors même que la date limite de consommation a été dépassée le 14 août.