Après plusieurs semaines de hausse depuis la rentrée, le taux d'incidence régionale enregistre une baisse en Normandie au 25 octobre. Seul le département de la Manche voit l'épidémie progresser. En revanche, les hospitalisations continuent d'augmenter.
La "huitième vague" a-t-elle amorcé une phase de reflux ? Les derniers chiffres communiqués ce mercredi par l'Agence Régionale de Santé semblent le suggérer. Après plusieurs semaines de hausses consécutives depuis la rentrée, le taux d'incidence régionale observe une tendance à la baisse. Cet indicateur clé dans l'analyse de l'épidémie a diminué, au 25 octobre, de 7,8% par rapport à la semaine précédente. Il s'établit désormais à 540,3 cas pour 100 000 habitants. Cette baisse est observée dans la quasi totalité des cinq départements normands. Seule la Manche fait exception à cette embellie.
- Calvados : - 6 % (507,7 cas pour 100 000 habitants du 15 au 21 octobre)
- Eure : - 7,9 % (546,9 cas pour 100 000 habitants du 15 au 21 octobre)
- Manche : + 2,5 % (501,7 cas pour 100 000 habitants du 15 au 21 octobre)
- Orne : - 17,6 % (500,7 cas pour 100 000 habitants du 15 au 21 octobre)
- Seine-Maritime : - 9,6 % (579,1 cas pour 100 000 habitants du 15 au 21 octobre)
Le nombre de reproduction (R), c'est à dire le nombre de personnes contaminées par un cas positif, s’établit à 0,95. Corollaire de cette dynamique, le taux de positivité (des tests) enregistre lui aussi une légère baisse : 29,51 % contre 30,43 % la semaine précédente.
Pas d'amélioration sur les hospitalisations
En revanche, cette relative embellie n'a, pour le moment, aucun impact positif sur les hôpitaux de la région. Les hospitalisations liées au covid en Normandie continuent d'augmenter. Au 24 octobre, 1 182 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées ( contre 965 au dernier point de situation du 12 octobre), dont 45 en réanimation (contre 30 lors du dernier point de situation). "Le virus circule toujours dans la population : dans ce contexte, la vaccination et le respect des gestes barrières sont indispensables pour se protéger et protéger les autres", rappelle l'Agence Régionale de Santé.
La campagne de deuxième rappel (4ème dose) pour les personnes âgées ou fragiles a débuté le 3 octobre dernier. Elle fait appel à de nouveaux vaccins dits "bivalents", des vaccins à ARN messagers ciblant à la fois la souche originale du virus et les sous-variants d'Omicron. En parallèle, la campagne de vaccination contre la grippe a également débuté à destination des populations vulnérables. Les deux types de vaccinations sont compatibles et vivement encouragés par les autorités sanitaires.