Le militaire sera jugé mardi 7 novembre 2023 au tribunal correctionnel de Lisieux, pour "sévices graves ou actes de cruauté" sur les chevaux de la Garde Républicaine. Les faits auraient été commis à Saint-Arnoult, près de Deauville (Calvados), pendant plus de six mois.
Neuf mois après sa dénonciation, le gendarme de la Garde Républicaine sera jugé devant le tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados), mardi 7 novembre 2023. Soupçonné de maltraitance sur les chevaux, il est poursuivi pour "sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique détenu".
Les faits reprochés auraient été commis entre les mois d'août 2022 et de février 2023, à Saint Arnoult, près de Deauville (Calvados), où se situe un détachement permanent de la Garde Républicaine.
Le militaire écarté de ses fonctions
La procureure de Lisieux, interrogée par nos confrères de France Bleu Normandie, précise que "des claques sur les naseaux et sur le ventre, des coups de pied, et même des coups de fourche dans les flancs" pourraient avoir été infligés. "À tel point, ajoute Delphine Mienniel, que certains chevaux s'écartaient sur le passage du gendarme mis en cause".
Le prévenu est un sous-officier de 41 ans, cavalier rattaché au Poste à cheval de Deauville. Ce détachement de la Garde Républicaine est l'un des plus anciens créé en France. Il a pour mission d’assurer une surveillance de proximité lors des grands événements, notamment lors du 14 juillet et du Festival du cinéma américain de Deauville.
#Deauville #été activation du poste à #cheval par les gardes républicains et les réservistes opérationnnels #GendarmerieEnAction pic.twitter.com/ByKuLZ3znQ
— Préfet du Calvados (@Prefet14) July 20, 2017
Après 25 ans de service en période estivale, le détachement est devenu permanent en septembre 2022.
Le militaire est également poursuivi pour des actes de violence sur une collègue. Contactés, la procureure et le parquet de Lisieux n'ont pas souhaité nous transmettre plus d'informations.
En l'attente de son procès début novembre, il a été suspendu de son activité au Poste à cheval de Deauville et ne travaille plus en contact avec les animaux.