La SNCF fait appel eux influenceurs pour faire sa promotion et celle des sites du d-day
Munis de leurs smartphones et de leurs appareils photos, ils ont embarqué ce vendrei matin à bord de véhicules militaires à leur descente du train pour visiter, au pas de charge, les sites emblématiques du D-day. Parmi eux, Caroline Ducrot, qui a créé un blog sur les voyages voilà deux ans. Lors de sa journée marathon, la jeune femme va alimenter son compte Instagram, suivi par 36 000 followers et publiera, à froid sur son blog un article illustré de photos plus léchées.
Ces nouveaux "producteurs de contenus" sur la toile sont des devenus ces dernières années des acteurs incontournables des opérations de communication. "On est un peu loin du côté publicité un peu lisse, on est dans une expérience de marque qui est totalement différente", indique Sabah Amar, cheffe de projet marketing, "C'est une expérience qui est plus naturelle, plus spontanée, ils sont plus proches des clients, de notre cible parce qu'ils ont plein de followers et qu'ils parlent plus naturellement qu'une affiche." Et que, peut-être, ils ont tendance à s'enthousiasmer plus facilement. Au contraire des journalistes qui, dans certains domaines comme la high tech ou les jeux vidéo, ont vu leur place considérablement se réduire au profit des "influenceurs", privilégiés par les entreprises.