C'est un accident rarissime qui s'est produit dimanche dernier au viaduc de la Souleuvre. Après un saut effectué à 61 mètres de hauteur, l'élastique a cédé à quelques mètres de l'eau. David Vimont s'en est sorti avec des blessures légères alors qu'autour de lui, tout le monde imaginait le pire.
Lorsque l'accident de saut à l'élastique s'est produit, dimanche 25 août, Stéphanie était à une vingtaine de mètres de la zone d'impact, sur une aire de pique-nique. Avec sa famille, elle a entendu "un claquement effarant" . "Ma soeur s'est mise à pleurer" explique-t-elle, "on était dans un état de sidération. Pendant 2 à 3 minutes, les gens l'ont cru mort".
C'est un accident rarissime qui s'est produit dans ce haut lieu du saut à l'élastique qui dénombre 270 000 sauts à son actif.
Je me souviens encore du bruit de l'élastique et des petits morceaux qui voletaient comme un nuage de poussière. C'était un choc collectif, il y avait des gens qui criaient.
"Pour moi c'est un miracle", ajoute Stéphanie, "je comprends qu'il porte plainte". Tout comme le jeune homme de 29 ans, blessé dimanche, elle a le sentiment que l'organisateur minimisait l'incident.
"J'ai des contusions et des hématomes au niveau du visage, de la machoire, de la tempe et de l'oeil ainsi qu'une entorse à la cheville. J'ai 8 jour d'ITT, pour commencer" nous a expliqué David Vimont. Gérant d'un bar-brasserie dans la commune de Saint-Arnoult, il indique qu'il compte porter plainte pour se couvrir, en cas de séquelles.