Ce samedi 1er avril, la contestation normande s'est déplacée à Vire, ville du Calvados où la Première ministre a été élue. Revivez ci-dessous la manifestation.
Alors que des débordements étaient redoutés, l'ambiance dans le cortège est restée bon enfant.
"Avec cette manifestation, le peuple peut enfin s'exprimer [...] C'est pas parce qu'on est Virois qu'on est des andouilles et qu'on ne comprend rien à ce qu'il se passe au plus haut niveau", ironise un manifestant.
Ça se passe bien, les gens sont là, avec des drapeaux, en couleurs, ils reprennent des slogans… On ne comprend pas trop pourquoi la ville est barricadée.
Bérengère LareynieDéléguée départementale Solidaires 14
La semaine prochaine, l'intersyndicale pourrait organiser une nouvelle manifestation, au Mont-Saint-Michel.
18h : fin de la manifestation à Vire
Les derniers manifestants quittent la Porte Horloge. D'après un bilan préfectoral, aucune dégradation n'a été constatée et la manifestation s'est déroulée "dans le calme".
"Les contrôles opérés ont permis la saisie de plusieurs objets pouvant servir d’armes par destination (marteaux, battes de baseball, pavés…) et ont donné lieu à 4 procédures judiciaires", indique la préfecture du Calvados.
17h : du gaz lacrymogène utilisé par les forces de l'ordre
Des manifestants souhaitent se diriger vers la permanence parlementaire de Freddy Sertin, le suppléant d'Elisabeth Borne. Des gendarmes bloquent la rue.
"Après avoir effectué les sommations d’usage, les gendarmes mobiles ont dû faire usage d’un seul moyen lacrymogène afin de disperser les individus cherchant le contact", précise la préfecture du Calvados.
16h30 : retour à la Porte Horloge
Une heure après son départ et toujours sous pluie battante, le cortège est de retour Porte Horloge. Environ 150 manifestants restent sur la place et scandent "Macron démission".
16h15 : les premiers chiffres
D'après la Préfecture du Calvados, "3 100 personnes défilent actuellement dans les rues de Vire".
Selon l'intersyndicale, ils seraient le double.
15h50 : qui dit manifestation, dit pancartes
En voici quelques exemplaires.
15h30 : des élus présents à la manifestation
Sur son compte Twitter, Noé Gauchard, député (France Insoumise) du Calvados, parle d'une "foule des grands jours" et évoque un "scandale : la police bloque encore de nombreux manifestants qui veulent nous rejoindre."
15h15 : le cortège s'élance dans les rues
Parmi les slogans entendus : "Je veux des paillettes dans me retraite" ou encore "Ils veulent que l'on travaille jusqu'au cimetière mais on ne va pas se laisser faire."
15h : le départ reporté
Alors que le départ devait être donné à 14h30, la manifestation n'a toujours pas quitté la place. Les contrôles de gendarmerie effectués autour de la ville ont, semble-t-il, retardé l'arrivée de certains manifestants.
Des syndicats annoncent que le départ ne sera pas donné tant que tout le monde ne sera pas arrivé.
"Tout est fait pour faire peur et dissuader les gens de venir", déplorait une militante de l'intersyndicale, ce matin.
14h15 : rassemblement à la Porte Horloge
Près de 1000 personnes se trouvent actuellement au pied de la Porte Horloge, à Vire.
13h : Vire, ville morte ?
Avant la manifestation, les rues de la commune normande sont vidées de toute activité habituelle, comme en témoignent les photos ci-dessous.
De multiples précautions
Sur le parcours de la manifestation, le stationnement est interdit. À la demande de la préfecture, le mobilier urbain a même été retiré.
Restaurants, banques… Des dizaines de commerçants ont aussi décidé de protéger leurs vitrines avec des panneaux de bois. "C’est l’urgence extrême", confiait hier un entrepreneur qui avait déjà reçu 17 demandes d'intervention de magasins.
Des mesures qui impressionnent les Virois. "C’est affolant", souffle une habitante. "Ça fait un peu guerre civile", complète un autre. "On se dit que des gens vont venir et ils ne seront pas là pour manifester. Même si je pense que l’essentiel des manifestants ne sera pas mal intentionné…"
Le cortège ne devrait pas s'arrêter devant la permanence du député Freddy Sertin, député (Renaissance) du Calvados et suppléant de la Première ministre Elisabeth Borne, la préfecture n'ayant pas donné son accord.