La grève des salariés du transport de matières dangereuses continue. Le patronat a écarté toute négociation lundi, car "les revendications n'étaient portées que par le syndicat CGT et qu'aucune négociation n'est envisageable avec un seul syndicat". L'impact du mouvement reste limité en Normandie
##fr3r_https_disabled##Ce mardi matin, le dépôt de Grand Quevilly a été bloqué :
Trois dépôts pétroliers sur neuf de la région parisienne ont été touchés par des barrages filtrants, entraînant notamment de légères perturbations au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et devant la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), selon des sources policières.Le terminal pétrolier #Rubis à #GrandQuevilly bloqué depuis 3h ce matin par la #CGT ! Aucun camion ne rentre #Normandie #Social #carburant pic.twitter.com/a9hSFrOAEJ
— frederic veille (@fredveille) 30 mai 2017
Le patronat du transport routier a écarté lundi toute négociation avec la CGT, qui poursuivait ses barrages filtrants aux abords de dépôts de carburants principalement en Ile-de-France, sans que cela n'entraîne de "pénurie" selon les autorités.
Les entreprises du secteur comme les autorités ont pris soin lundi de mettre en garde les automobilistes contre toute "surconsommation préventive", le mouvement social ayant, selon elles, un impact limité.
"Le réapprovisionnement des stations-service depuis les dépôts franciliens est assuré à hauteur de 75%". L'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip) a évoqué de son côté une situation "quasiment normale" à l'échelle nationale, tout en reconnaissant "quelques situations ponctuelles de rupture sur un ou plusieurs produits" en région parisienne.
Le mouvement de grève, reconductible, a démarré vendredi 26 mai, en plein week end de l'Ascension. LA CGT demande une meilleure prise en compte, au sein de la convention collective du transport routier, des "spécificités" propres aux matières dangereuses : une durée journalière de travail maximale de 10h00, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois.
Grève du transport de carburants en plein weekend de l'Ascension - France 3 Normandie
Le mouvement de grève "reconductible", qui doit débuter ce vendredi, touchera notamment les dépôts pétroliers et donc, in fine, les stations essence qui ont une autonomie de trois jours, selon la CGT. Le syndicat s'attend à un mouvement particulièrement suivi en Ile-de-France et dans l'ouest.