Au lendemain d'une journée de mobilisation des jeunes, environ 140 organisations appellent à descendre dans la rue ce samedi, estimant qu'il est "temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l'environnement, la société et les individus".
Près de 140 organisations, de Greenpeace France à la Fondation Nicolas Hulot, en passant par SOS Racisme, Ni putes ni soumises, ATD Quart Monde, Les Amis de la Terre, ou encore 350.org et Alternatiba, appellent à cette mobilisation.
La Fondation Nicolas Hulot a répertorié ici près de 75 événements partout en France.
A Rouen, le départ était donné à 10h30, place Saint-Sever. D'après nos premières informations, plusieurs milliers de manifestants ont rejoint le cortège dans une ambiance bon enfant.
Les manifestants se sont rassemblés place de l'Hôtel de ville, après avoir déambulé dans les rues de la Ville.
"Je suis terrorisé par ce qui se prépare"
Ce samedi matin, ils étaient environs 600 à manifester dans les rues de Saint-Lô, répondant notamment à l'appel du collectif Alternatiba. "Moi, je suis terrorisé par ce qui se prépare", a confié Eric Chéron, un membre de ce collectif, à l'une de nos équipes, "On voit que ça commence à chauffer. en Australie, par exemple, on était à plus 50 alors qu'en même temps, en Amérique, on était à moins 50. Ce sont des phénomènes extrêmes. On voit aussi la banquise qui fond. Moi, je m'intéresse aux oiseaux et je les vois disparaître, tout comme les insectes. Il est temps ! Selon les scientifiques, on a deux ans pour réagir. C'est imminent."
Reportage de Thierry Cléon et Valentin Le Roux
Une pétition recueille plus de 2 millions de signatures
Ce n'est pas la première journée de ce type.Depuis plusieurs mois et la démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition écologique, les marches pour le climat se succèdent.
Lancée le 18 décembre par Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France, une pétition appelant à un sursaut politique a été signée par plus de 2 millions de personnes.
En parallèle de cette pétion, ces quatre associations ont décidé, "au nom de l’intérêt général" disent-ils, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques.