Après plusieurs jours de baisse consécutive, le taux d’incidence régional repart à la hausse en Normandie. 1249 personnes sont hospitalisées pour COVID-19 dont 131 en réanimation.
Alors que le taux d'incidence était à la baisse depuis quelques jours, il repart à la hausse pour atteindre les 150,7 mardi 23 février 2021 (contre 132,7 le 16/02), indique l'ARS dans un nouveau point de situation. Une tendance qui s’observe notamment dans les départements de la Seine-Maritime (+38 points), du Calvados (+ 30 points) et de l’Eure (+15 points).
148 clusters sont en cours d'investigation dont 49 en EHPAD et 29 en établissements de santé. Le plus grand nombre de clusters se trouve en Seine-Maritime avec 54 clusters identifiés.
Une tension hospitalière importante
L'activité hospitalière reste stable mais toujours à un niveau élevé : au 22 février, 1249 personnes sont hospitalisées pour COVID-19 dont 131 en réanimation (contre 1281 hospitalisations dont 128 en réanimation le 16/02).
Un suivi renforcé des variants
L’émergence des variants accroît le risque de contamination. En Normandie, sur la semaine du 14 février au 20 février, les RT-PCR de criblage réalisées sur les cas positifs révèlent, 44,5% de suspicion du variant anglais et 5,6% de suspicion du variant Sud-Africain ou Brésilien (données Santé Publique France). En tout, ce sont 1167 cas de variants qui ont été repérés par criblage sur cette période dans la région normande.
Pour rappel, tout test donnant lieu à un résultat positif fait désormais obligatoirement l’objet d’une RT-PCR de criblage en seconde intention, afin de déterminer s’il s’agit d’une contamination par un variant. Les opérations de tracing et d'isolement continuent d'être déclenchées dès réception du résultat du test de première intention. L’isolement est dorénavant porté à 10 jours pour toute personne testée positive.
Plus de 150 000 normands vaccinés
La campagne de vaccination se poursuit en Normandie avec au 22 février 236 659 injections effectuées (152 534 primo injections et 84 125 secondes injections).
De nouveaux rendez-vous en centres de vaccination sont ouverts pour le grand public pour la période de mars. Plus de 80 000 nouvelles primo injections sont prévues entre le 1er et le 28 mars à destination des personnes de 75 ans et plus, du public éligible en résidences autonomie et dans le cadre d’opérations mobiles pour les personnes isolées ne pouvant se rendre dans les centres de vaccination.
A compter du 25 février, la vaccination s’ouvre également aux personnes âgées de 50 à 64 ans atteintes de co-morbidité. Elle pourra être réalisée en cabinet médical, par les médecins généralistes et spécialistes des patients éligibles et volontaires. En Normandie, 1525 médecins se sont déjà engagés dans la campagne.
Pour les professionnels de santé, du médico-social, aides à domicile et sapeurs-pompiers, le vaccin AstraZeneca permet de vacciner tous les professionnels de santé, du médico-social, aides à domicile, et sapeurs-pompiers de moins de 65 ans volontaires depuis le 2 février. Au 22 février, plus de 9990 injections d’AstraZeneca ont ainsi été administrées en Normandie. Au total, depuis le lancement de la campagne de vaccination, 72 011 injections ont été administrées aux professionnels de santé en Normandie (tous vaccins confondus).