Cours de langues, de sport, cantine ... il n’est pas toujours facile de respecter les gestes barrières.
Un mois après la rentrée, comment les établissements scolaires normands ont-ils géré la crise sanitaire ? Exemple au collège Claude Monet, à Ezy-sur-Eure dans l'Eure. Ici, le masque est devenu un réflexe pour les 600 élèves même s'ils ont parfois du mal à le porter.
Après le confinement et les vacances, les élèves ont perdu l'habitude de pratiquer une langue étrangère. Leur professeur d'espagnol tente donc de donner la priorité à l'oral. Mais pas facile d'enseigner avec le masque.
Et que dire du cours du musique où il faut chanter ! "Au bout d’un moment, c’est assez compliqué, on a beaucoup de mal à respirer", souffle Aymeric, élève en 4ème."On ne peut pas montrer certaines techniques de prononciation comme rouler le « r » par exemple."
A la cantine, les élèves restent regroupés par classe
L’un des moments les plus difficiles à gérer est la cantine où il a fallu faire preuve de rigueur et d’inventivité.
La crise du coronavirus oblige à tout adapter et à tout désinfecter à la fin de chaque cours. Un vrai casse tête pour les professeurs de sport comme ici lors d'une session de tennis de table."Les élèves ne se croisent pas, ils sont installés par classe et ressortent dans le sens opposé où ils sont entrés."
Mais les élèves et les professeurs n’ont pas le choix d’autant que la préfecture de l’Eure vient d’instaurer ce lundi 28 septembre de nouvelles mesures restrictives."On nettoie les raquettes, les balles et les tables. Ça prend du temps sur le cours, cours, on doit penser à se désinfecter aussi les mains."