Pour ses parents, Laurélène est une petite fille extraordinaire. Elle est atteinte de dyphasie, des troubles d'élocution et de réception des informations orales. Elle a fait sa rentrée en CE2 sans AVS.
Une rentrée sans AVS
Laurélène a 9 ans 1/2 et a fait sa rentrée en CE2 au Thuit de l'Oison (27), il y a quelques semaines. La petite fille est atteinte de dysphasie, des troubles du langage et de la compréhension qui nécessite un accompagnement personnalisé en classe.
Depuis son entrée au primaire, elle était aidée en classe 24h par semaine par une auxiliaire de vie scolaire, Annick, la même depuis 3 ans.
C'est la première qu'elle a ressenti un abandon, Lionel, le père de Laurélène
Mais début septembre, Laurélène a repris l'école sans elle, une absence qui a beaucoup perturbé la petite fille. La raison est administrative: le rectorat n'avait pas établi à temps le contrat de l'AVS. Après plus de 15 jours d'école, Annick a finalement pu rejoindre Laurélène en classe. Elle est à ses côtés 19h par semaine.
Un statut précaire
Les auxiliaires de vie scolaire et les AESH, accompagnants d'enfants en situation de handicap sont des contractuels, un statut précaire.Beaucoup de parents d'enfants handicapés, d'enseignants réclament la reconnaissance de ces professions et même la mise en place d'un recrutement sur concours. C'est le cas de la CGT Edu'action.
Des parents engagés
Les parents de Laurélène sont très engagés dans le combat pour l'accompagnement des enfants en situation de handicap.Elise, sa mère est la présidente de Préhandys 27, une association qui aide les parents à obtenir des droits à la scolarité de leurs enfants, quel que soit leur âge et quel que soit leur handicap.