La capitale de l'Eure accueille pendant trois jours (du 6 au 8 février 2018) des éleveurs venus de toute la France et des représentants nationaux agricoles
Après une journée "grand public", où, comme au Salon International de l'Agriculture, les organisateurs de ce congrès avaient pour objectif de communiquer sur "le professionnalisme des éleveurs et des acteurs de la filière bovine, les métiers de l’agriculture, le bien-être animal, la qualité des aliments produits sur notre territoire, l’équilibre alimentaire et l’importance d’une alimentation variée incluant les produits animaux et plus particulièrement de la viande", les professionnels de l'élevage se réunissent pour évoquer et débattre de l'avenir de leur métier et de leur filière.
Parmi les motifs d'inquiétude (et de colère) des éleveurs français il y a la question des échanges commerciaux internationaux et des accords de libre-échange, notamment avec l'Amérique Latine. Des accords qui, s'ils étaient mis en pratique, mettraient en péril des milliers exploitations françaises déjà fragilisées, victimes de l'importation massive de viande à bas coût produite selon des normes sanitaires interdites en Europe…
Un message que les éleveurs (qui pour la plupart ne vivent plus correctement de leur métier) souhaitent faire passer au ministre de l'agriculture, le Normand Stéphane Travert.
VIDEO : le reportage France 3 Normandie de Frédéric Lafond et Eric Lombaert (montage : Stéphanie Pierson) avec l'interview de
- Benjamin Chamoy, éleveur bovin à Romilly-la-Puthenaye (Eure)