Une tentative d’interpellation a dégénéré dans le quartier de la Madeleine à Evreux, dimanche 1er mai. Deux policiers ont été violentés pour avoir essayé d’arrêter deux jeunes qui s’adonnaient à un rodéo urbain à moto-cross.
Deux agents de la brigade anticriminalité d’Evreux ont été passés à tabac à Evreux dans la soirée du dimanche 1er mai. Les faits se sont déroulés dans le quartier de La Madeleine, à la suite d’un rodéo urbain. En fin d’après-midi, les policiers repèrent deux jeunes en train d’enchainer les infractions à moto-cross et décident de les prendre en chasse.
Les contrevenants accélèrent alors pour échapper à l’interpellation, empruntant même les trottoirs, manquant de renverser des passants. Face à la dangerosité du comportement des délinquants, et pour éviter un éventuel accident, les agents stoppent la poursuite.
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Pour autant, ils parviennent à retrouver l’un des contrevenants plus tard, dans la soirée. Défavorablement connu des services de police, il est aperçu au sein d’un groupe de jeunes dans le quartier de La Madeleine. La tentative d’interpellation tourne mal. Une vingtaine de jeunes protestent en lançant des pierres et autres projectiles sur les agents.
Ceux-ci sont blessés et leur véhicule est abîmé. Pire ensuite, alors qu’un policier parvient à interpeller l’auteur du rodéo urbain, il est attaqué par derrière, mis au sol et roué de coups de pieds et de poings. Fort heureusement, des renforts arrivent. Des brigades de la sécurité de proximité et de police secours viennent en aide à leurs collègues et permettent l’interpellation des deux individus.
Le préfet de l’Eure condamne avec la plus grande fermeté ces agissements et manifeste son soutien aux policiers blessés. Il leur souhaite un prompt rétablissement et remercie les forces de l’ordre pour leur travail quotidien qui permet de préserver la sécurité et la tranquillité publiques.
Préfecture de l'Eure
En ce mardi matin, ils se trouvent toujours en garde à vue, en attente de la décision du tribunal judiciaire. Quant aux policiers blessés, l’un a reçu une interruption temporaire de travail de sept jours, l’autre de 21 jours.