Dans le parc du moulin, les rocailles en trompe l'oeil s'effritent. Ces décors qui imitent la végétation ont retenu l'attention de la "fondation du patrimoine" et de la mission Stéphane Bern. Le tirage du loto du 14 juillet contribuera à la restauration.
Une balustrade de branches qui serpente, incroyablement longue. C'est un décor de la Belle Epoque, de l'Art Nouveau qui s'inspire des courbes, des volutes de la Nature.
La décoration du parc a été imaginée avant la guerre de 1914, à l'époque où le moulin d'Andé faisait partie du domaine du domaine de Louis Renault.
Les artistes ont composé un "rusticage", trompe l'oeil qui imite le bois comme au Parc des Buttes-Chaumont à Paris. A Andé, 300 mètres de décor se désagrègent. La restauration est estimée à 120 000 euros.
La fondation du patrimoine et la mission Stéphane Bern s'intéressent à ce patrimoine peu connu. Le parc d'Andé fait partie des 121 projets retenus pour le prochain Loto du 14 juillet.
Le chantier de restauration sera intéressant pour le public et permettra aussi la transmission du savoir-faire rare du rusticage.
"C'était un mélange de chaux et d'argile appliqués sur des tiges en métal et que chaque artiste façonnait pour représenter la nature"