Le site archéologique Gisacum, près d'Evreux accueillait ce week-end des démonstrations de sports pratiqués à l'époque de la Grèce Antique. L'objectif était aussi d'attirer l'attention pour demander le passage de la flamme des JO de Paris 2024, sur les sites historiques normands.
Tout ce week-end, le public venu à Gisacum, le site archéologique situé près d'Evreux, a pu assister à des démonstrations des différents sports pratiqués dans l’Antiquité : lutte, pugilat, pancrace, pentathlon, course en armes... Le tout avec une rigueur scientifique.
Une étude scientifique et historique
Le public a pu aussi s'initier lors de séances de tir à l'arc mais aussi de saut en longueur et en hauteur, comme on le faisait il y a plus de 2000 ans.
"En plus de rechercher l'amélioration de la technique et d'améliorer leurs performances, (à lépoque) ils essayaient de comprendre comment faire le beau geste".
Organiser le passage en Normandie de la flamme des JO de Paris 2024
Mais au-delà de la démonstation des performances physiques de cette époque, il y a un autre souhait pour les organisateurs : organiser le passage de la flamme olympiques des JO de Paris 2024 sur les sites préhistoriques normands. Là où se déroulait la pratique sportive justement il y a 2000 ans.
Le public était invité à participer à cette demande en parcourant quelques kilomètres lors d'une course en relais où chaque kilomètres compte.
"On aurait certainement eu plus de participation en organisant une pétition pour réclamer le passage de la flamme. Mais les JO ce sont aussi nos jeux. Et donc on participe à notre manière en courant tous". Brice Lopez
Le défi est de franchir la barre des 500 kilomètres. Deux nouveaux départs seront encore donnés au château de Mirville puis à Caen les 4 et 5 août.
VIDEO : le reportage de Maël Morin et Eric Lombaert (montage : Stéphanie Pierson) avec les interviews de :
- Michel Vollaro, médiateur culturel
- Brice Lopez, directeur de l'entreprise de sports historiques Acta