Incendie du grand château de Serquigny : pourquoi la ministre de la Culture s'est rendue sur place

Ce jeudi 4 janvier, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, s'est rendue au Grand Château de Serquigny, ravagé par un incendie le 31 décembre dernier. On vous explique la raison de sa visite.

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Quatre jours après la destruction de cet édifice partiellement classé, le matin du 31 décembre 2023, l'enquête se poursuit.

L'origine du feu n'est toujours pas connue mais l'incendie serait "probablement d'origine humaine", selon le parquet d'Évreux, et il n'a fait aucune victime. D'ici quelques jours, un expert tentera de déterminer le lieu précis du départ de feu.

La ministre de la Culture au chevet du château de Serquigny

Le château était occupé, jusqu'en 2003, par l'association d'insertion LADAPT. Cette dernière l'avait ensuite revendu. Propriété de quarante personnes, il était désaffecté depuis.

La disparition de la construction du XVIIe siècle a fait couler beaucoup d'encre. La mission Stéphane Bern a déclaré accompagner la mairie de Serquigny pour assurer "le devenir du grand château".

Le maire (PS) de la commune, Frédéric Delamare, a lui pris un arrêté de mise en péril et annoncé la création d'une association "pour permettre de prévoir un projet ambitieux" en ce sens.

Ce jeudi 4 janvier 2024, c'est cette fois-ci la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, qui s'est rendue sur ce site patrimonial dans l'après-midi.

Deux objectifs principaux

L'un des objectifs de cette visite officielle, aux côtés notamment du préfet de l'Eure, Simon Babre, et du maire de la commune : faire le point sur la remise en état du château. La ministre s'est notamment engagée à aider au financement d'une partie des travaux, estimant le "cadre administratif" propice à faciliter cette aide.

"Il y a un potentiel touristique incroyable ici, des paysages magnifiques, une histoire à préserver, à transmettre, je suis sûre que ça peut intéresser des investisseurs et qu'ensuite l'État pourra financer en partie certains travaux", a relevé la ministre, citant "mille leviers", comme le Loto du patrimoine ou la Fondation du patrimoine.

On peut remercier l'intervention extrêmement rapide des pompiers, qui a permis que tout ne parte pas en fumée. Certes, les dégâts sont importants, c'est extrêmement dramatique, mais le château tient debout, il pourra être reconstruit. Il faut être optimiste.

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture

à France 3 Normandie

En réponse à certaines critiques ou polémiques nourries sur les réseaux sociaux, Rima Abdul-Malak a assuré que l'État avait été présent "dès le matin de l'incendie", puis ce jeudi "grâce à l'architecte en chef des Bâtiments de France de l'Eure, France Poulain, venue auprès des pompiers, du maire et du préfet pour faciliter le sauvetage du château".

"L'État a précédemment veillé à s'assurer de la pérennité, de la stabilité patrimoniale de ce monument, qui était en bon état", a-t-elle souligné, rappelant que le château n'était pas squatté.

"Tout ce que l'on pourra faire pour aider, on le fera !"

Rima Abdul-Malak a également affirmé sa volonté d'aider à démêler "l'imbroglio" administratif autour des nombreux propriétaires de l'édifice... Tous n'ayant pas, à ce stade, été identifiés : "M. le préfet est déjà à la manœuvre aux côtés de la municipalité et de l'ensemble des parties prenantes pour contacter les propriétaires et les sensibiliser, voir s'ils sont prêts à céder leur part, par exemple. Tout ce que l'on pourra faire pour aider, on le fera !", a-t-elle conclu.

À noter que le site est toujours interdit d'accès au public, par sécurité. L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de proximité de Brionne ainsi qu'à la brigade de recherche de Bernay.

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