Une opération "place nette" s'est déroulée du 13 au 16 mai 2024 dans l'Eure. Une opération menée par plusieurs unités de police qui vise à lutter contre les trafics de stupéfiants et la délinquance. Au total, 17 personnes ont été placées en garde à vue.
17 personnes placées en garde à vue, cinq kilos de cannabis saisis et 32 infractions diverses au code de la route. La gendarmerie de l'Eure a déclenché sur le territoire une opération "place nette" du 13 au 16 mai 2024, un mois après celle déployée à Evreux le 17 avril. Le gouvernement souhaite par ces actions réduire la délinquance et le trafic de drogue.
1 500 personnes et plus de 2 000 véhicules ont été contrôlés
Dans un communiqué envoyé ce vendredi 17 mai 2024, le préfet de l'Eure et le procureur de la République d'Évreux indiquent que 17 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre des enquêtes judiciaires (trafic de stupéfiants). Au total, 1500 personnes et plus de 2000 véhicules ont été contrôlés.
Les saisies de l'opération :
- 5 kg de cannabis, 14 grammes d’héroïne, 400 grammes de cocaïne, 900 grammes d’herbe de cannabis, 12 pieds de cannabis, 3 kg de tabac de contrebande et 3 cartouches de cigarettes contrefaites
- 72 300€
- 8 véhicules, une remorque, 1 jet-ski, 2 quads, 4moto-crosss
- 2 télévisions, 11 téléphones, 1 appareil de programmation de clés de véhicule.
Un restaurant Kebab est également amené à fermer sur la commune de Pont-Audemer.
625 militaires, une antenne GIGN et un hélicoptère déployés
Selon le communiqué de presse, "les effectifs engagés tout au long de la semaine écoulée ont permis de mettre un terme à plusieurs trafics de produits stupéfiants." Au total, 625 militaires ont contribué à cette opération, avec le soutien d'une antenne GIGN et d'un hélicoptère.
Le préfet de l’Eure et le procureur de la République d’Évreux ont part ailleurs souligné "l’efficacité du dispositif mis en place et remercient les effectifs de la Gendarmerie nationale engagés pendant 4 jours pour leur mobilisation exceptionnelle, concomitante de celle liée au drame du péage d’Incarville".