Le piquet de grève a débuté à 6 heures du matin devant le centre pénitentiaire des Vignettes. Suite à l'appel national, une cinquantaine de personnes s'est mobilisée. Le personnel pénitentiaire réclame notamment une revalorisation de la grille salariale.
Leur grève coïncide, ce mardi 5 février, avec l'appel à la grève interprofessionnelle. Mais c'est un hasard.
Car les revendications du personnel sont inchangées. Elles s'appuyent, comme l'an dernier, toujours sur trois points :
" Salaire-Sécurité-Statut".
Depuis un an, rien n'a changé, affirme Oualid Nahal, délégué régional SNP FO pénitentiaire. Il se sent "oublié de la république", et démuni, et affirme : " Nous avons face à nous, un mur ( ...). Un surveillant a 1400 euros de paye en début de carrière pour gérer des détenus qui sont très compliqués".
Les surveillants demandent une revalorisation de la grille indiciaire et des primes de nuit.
Ils réclament également davantage de sécurité au sein de leur établissement. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées et demandent plus de considération de leur profession.
A la prison de Val-de-Reuil, on compte 300 surveillants pour 800 détenus.
Reportage : Magali Nicolin/ Patrice Cornily/ Pierre Léonard