Les associations locales dénoncent l'incompatibilité écologique de ce projet. De son côté, le groupe Pierre et Vacances, propriétaire du parc dit avoir trouvé des solutions respectueuses de l’environnement.
3 semaines après la clôture de l’enquête publique, le combat se poursuit pour les associations locales opposées au projet d’extension du plus vieux Center Parcs de France. A l’intérieur du domaine à Verneuil-sur-Avre, dans l’Eure, la capacité d’accueil pourrait augmenter de 25% en 2023.
300 cottages et 11 parkings supplémentaires seraient construits et la piscine agrandie. Elle deviendrait la plus grande d’Europe. Tous ces aménagements impliqueraient de déboiser 36 hectares. Une catastrophe environnementale pour le secrétaire de l'association Le Pic Vert des Bois-Francs, Marc Heude.
Tout ce bois va être détruit au bénéfice de la construction de bungalows. Sur ce site, il y a un château qui peut être rénové et qui pourrait devenir un hôtel de luxe à la place des bungalows
La question de la ressource en eau est au cœur des préoccupations.
De son côté, le groupe Pierre et Vacances, propriétaire du parc, soutient ardemment ce projet de 180 millions d’euros. Il dit avoir trouvé des solutions respectueuses de l’environnement.La nappe phréatique ne se recharge pas suffisamment et ce n’est pas en réclamant 150 000 m3 supplémentaires que le problème va s’arranger, Aurélie Serry, présidente de l'association Pic Vert des Bois-Francs
Les élus locaux, eux, sont favorables à ce projet créateur de 150 emplois. Les premiers travaux devraient commencer fin 2020 pour une ouverture fin 2023.3 fois plus d’hectares vont être reboisés soit en tout 108 hectares à l’extérieur du site. Concernant l’eau, un raccordement au réseau d’alimentation en eau potable de Verneuil Est va être mis en place pour les nouveaux hébergements et équipements, Eric Magnier, directeur du développement chez Pierre et Vacances Développement.