Fortin, l'ex président du stade Malherbe Caen, fait appel après sa condamnation dans l'affaire des matchs arrangés

On le savait fortement touché par une condamnation qui était au-dessus des réquisitions et qu'il a jugé "trop lourde". Jean-François Fortin a choisi de faire appel dans cette affaire de soupçon de match arrangé en 2014 entre Nîmes et Caen. Un nul qui permettait alors à Caen de retrouver la Ligue 1. 

Il ne cesse de répéter à ceux qu'ils croisent qu'il n'accepte pas.
Le 13 septembre 2018, Le tribunal de Paris condamné Jean-François Fortin à 15 mois de prison avec sursis et 15 000 € d'amende pour soupçons de match arrangé avec Nîmes lors de la dernière journée de ligue 2, la saison 2013/2014.

Mine défaite et triste, le yeux rivés sur son téléphone, en contact permanent avec ses conseillers, l'ex-président emblématique du Stade Malherbe Caen laissait entendre ces derniers jours, qu'il allait tenter l'appel.
On lui reproche d'avoir eu des propos troublants ( sur l'interêt pour les 2 clubs, d'un nul) lors d'une conversation avec le président du club Nîmois, Jean-Marc Conrad. Des mots qui font peser sur ses épuales touts les soupçons de match arrangé.
 

Jean-François Fortin confirme l'appel

ses deux avocats François Géry et Nicolas Demard, l'ont confirmé dans un communiqué ce jeudi 20 septembre 2018. Soit, une semaine après le jugement.

Alors que les juges lui reprochent des propos troublants au téléphone avec son homologue nîmois : "il ne peut pas accepter d’être condamné pour corruption par une décision qui reconnaît dans le même temps qu’il n’a jamais donné la moindre consigne en ce sens à quiconque", précisent ses avocats. 


Et pourtant à Caen, les soutiens ont été nombreux lors de l'annonce du jugement.

Les supporters du club ont même entonné un chant lors du match CAEN/Lyon du 15 septembre 2018 , partagé dans cette vidéo -twitter:
Le SMC qu'il ne préside plus, depuis le mois de mai dernier, a publiquement voulu préciser son soutien entier et définitif quand la sanction est tombée :
Il n'est pas le seul à faire appel dans cette affaire

Condamnés aux peines les plus importantes, les anciens propriétaires du Nîmes-Olympique, Jean-Marc Conrad, ex-président du club, et Serge Kasparian, alors actionnaire principal, interjettent appel, ont indiqué leurs avocats à l'AFP.
Le tribunal correctionnel leur avait infligé trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 50.000 euros d'amende pour avoir cherché à arranger le score de plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014, afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre, aidés par un patron de club amateur.
Condamné à deux ans dont un ferme et 5.000 euros d'amende, cet intermédiaire, Franck Toutoundjian, a pour sa part déclaré au journal Le Parisien la semaine dernière qu'il faisait appel.
Aux yeux du tribunal, cinq matches ont fait l'objet de tentatives d'arrangements: les rencontres de Nîmes contre Bastia (0-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1). 
Sur les neuf prévenus de ce dossier, huit avaient été condamnés et un relaxé.  Le tribunal avait également infligé des interdictions d'exercer toute activité en lien avec le football pendant une durée allant jusqu'à cinq ans.

 
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