GDE: les experts nommés par Ségolène Royal sont arrivés à Nonant-le-Pin

Lors de sa visite dans l'Orne le 27 août dernier, la ministre de l'écologie avait annoncé la venue d'une mission d'inspection sur le centre d'enfouissement de GDE. Les huit experts doivent rendre leur rapport d'ici quinze jours.

Ils sont huit. Durant deux jours, ils vont minutieusement inspecter le centre d'enfouissement de Guy Dauphin environnement pour tenter de déterminer si le site est apte à recevoir des déchets. Lors de sa venue dans l'Orne, le 27 août dernier, Ségolène Royal, ministre de l'écologie, avait rencontré les élus, les opposants et les responsables du groupe spécialisé dans le recyclage sur ce dossier sensible. Déconseillant "vivement" à l'industriel de reprendre dés septembre son activité à Nonant-le-Pin, elle avait également annoncé la venue du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) sur le site dés lundi.

Trois experts du BRGM sont arrivés ce lundi dans l'Orne. mais ils ne sont pas seuls. Cette mission d'inspection conduite par Pierre Lahoche comprend également quatre inspecteurs issus du conseil général de l’environnement et du développement durable et des installations classées de la direction générale de la prévention des risques. 


"Un oeil neuf"

"Ce sont des inspecteurs qui n'ont jamais travaillé sur le dossier, ils ont un oeil neuf, c'est justement pour ça que la ministre les a choisis, on ne veut pas reproduire des avis qui auraient pu être entachés d'un certain nombre d'erreur", a déclaré ce lundi après-midi Pierre Lahoche. "La question n'est pas de savoir si telle ou telle personne a commis des erreurs, la question est de savoir si il y a eu des erreurs sur le dossier ou si il y a des éléments nouveaux qu'on ne connaissait pas au moment où l'autorisation a été donnée."

Ce n'est pas la première fois que Pierre Lahoche, ingénieur général, est amené à s'intéresser à ce dossier sensible. Le 22 janvier 2014, il avait été nommé médiateur par le ministère de l'Environnement. Menacés d'expulsion, les anti-GDE avaient salué cette décision avant de refuser, dans un premier temps, de participer à cette médiation au motif que celle-ci ne portait pas sur l'opportunité d'ouvrir un tel site mais sur les garanties que pouvait apporter l'industriel.

Les opposants avaient finalement accepté de participer à la rencontre avec GDE. "Il en était ressorti un certain nombre de conclusions que l'entreprise n'a pas voulu suivre puisqu'il était question d'un projet alternatif que les associations avaient imaginé", a rappelé Pierre Lahoche au micro de nos confrères de Tendance Ouest.
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