Le 22 janvier, le ministère de l'Environnement annonçait la nomination d'un médiateur. Ce vendredi, les associations refusent de participer à la médiation, non pour une question de personne mais pour l'objet de cette médiation.
La semaine dernière, la rumeur d'une expulsion imminente des opposants au site GDE de Nonant-le-Pin était persistante. Ces derniers avaient appelé à la mobilisation sur les réseaux sociaux. Selon une source proche des forces de l'ordre, environ 140 CRS et gardes mobiles avaient été mobilisés à Alençon en vue d'une intervention sur le site. Le député apparenté PS, Yves Goasdoué, et le président PS de Basse-Normandie, Laurent Beauvais, étaient intervenus pour convaincre l'Etat de renoncer à cette opération. Finalement, le 22 janvier au soir, le ministère de l'environnement annonçait la nomination d'un médiateur, une décision alors saluée par les associations.
Ce vendredi, changement de ton du côté des anti-GDE qui annonce dans un communiqué refuser de participer à ce qu'ils appellent "une fausse médiation". Ce n'est pas une question de personne mais le contenu de la mission assignée au médiateur, Pierre Lahoche, qui pose problème. "La médiation doit porter sur l’opportunité qu’un tel centre ouvre à Nonant-le-Pin et non pas sur des garanties hypothétiques qui seraient accordées par une entreprise dont tout le monde connait les pratiques", déclarent les association Nonant Environnement et Sauvegarde des terres d'élevage dans leur communiqué.