Le président de la Normandie doit être élu ce lundi 4 janvier à Rouen. Hervé Mroin, tête de liste de "Normandie conquérante" arrivée en tête au second tour, a fait de l'économie l'une de ses priorités durant la campagne.
Durant toute sa campagne, Hervé Morin a fait du développement économique l'une de ses priorités. Ce n'est donc pas un hasard si au surlendemain du second tour des régionales, il a réservé sa première visite aux patrons de la fédération du bâtiment. Pour ce secteur, il a notamment promis 200 millions d'euros de travaux de rénovation dans les lycées et un vaste chantier de rénovation thermique dans les villes de la reconstruction. Parmi les mesures avancées par le candidat pour relancer la croissance dans la région figurent aussi le soutien aux filières d'excellence, le développement de la marque Normandie, la relance de l'apprentissage ou la création d'une agence de l'économie normande. "J'ai fait toute ma campagne sur l'entreprise, sur l'emploi et je vais mettre le paquet sur tout ça", a déclaré Hervé Morin.
L'autre gros chantier qui attend le futur président de la Normandie, c'est le transport ferroviaire. "C'est entre la honte et le scandale", fustigeait-il sur notre antenne lors du débat de l'entre deux tours, affirmant vouloir imposer un rapport de force avec la SNCF. Enfin, autre chantier épineux, celui de l'organisation de la nouvelle Région Normandie, entre réduction des effectifs, réorganisation des services et, sujet sensible, choix de la capitale, une capitale qui, il en a fait l'un des axes de sa campagne, devrait se situer à Caen.
Les explications de Pierre-Marie Puaud