Partis à la retraite en départs volontaires en 2009, ils se retrouvent sans ressources.
Ces ex-salariés de l'usine Renault de Sandouville avaient profité d'un plan de départs volontaires à la retraite en 2009. Aujourd'hui ils n'ont plus droits ni aux Assedic, ni à la retraite et demandent la nullité des conventions signées à l'époque.
Ils ont été piégés par la réforme des retraites : partis en pré-retraite en 2008-2009, ils se retrouvent pour quelques mois sans ressources. En effet, les 90 ex-salariés de Sandouville arriveront bientôt en fin de droits auprès des Assedic, mais n'ont pas encore atteint l'âge minimum pour toucher leurs pensions.
Ces hommes qui ont entre 58 et 59 ans étaient donc présents ce matin au conseil des Prud'hommes du Havre pour assister à la première audience de conciliation qui doit statuer sur chacun de leur cas.
Ils demandent la nullité des conventions de 2009 signées dans le cadre du plan de départ Renault volontariat qui n'avait pas prévu la réforme du régime des retraites.
Le résultat de l'audience devrait être connu en fin d'après-midi.
Des ex-salariés de Sandouville devant les... par France3Haute-Normandie