Le président du conseil général de l'Orne ne se présentera pas dans la 2ème circonscription.
Cette candidature a alimenté la chronique tout l'hiver particulièrement sur Internet.
Alain Lambert avait annoncé à l'automne qu'il se présentait à Paris pour "départager" François Fillon et Rachida Dati, les candidats UMP rivaux sur la deuxième circonscription de la capitale, comme une boutade.
Mais mardi, après le second tour de la présidentielle pour laquelle il a voté blanc, il a décidé de jeter l'éponge.
La politique n'est pas un jeu et le score de François Bayrou au 1er tour de la présidentielle a été déterminant. Inutile de tenter le diable. Alain Lambert reconnaît lui-même qu'il n'a aucune chance d'être élu sur cette circonscription qui traverse les 5ème, 6ème et 7ème arrondissements de Paris.
Dans son blog, l'ancien sénateur de l'Orne réaffirme ce vendredi matin son "soutien entier" au leader du MoDem et annonce qu'il continuera à "travailler à ses côtés sur son concept de Centre pour la France".
Il soutient également qu'il n'a aucune intention d'abandonner ses électeurs et sa "base provinciale". Il reste donc "entièrement dévoué au service des Ornais" et ne se séparera d'eux "que lorsqu’ils le choisiront ou que nous le déciderons ensemble".
Toutefois, Alain Lambert se tiendra à l'écart des législatives dans son département, théâtre d'affrontements entre conseillers généraux de la majorité départementale.
Contrairement à ce qu'il voulait faire à Paris, dans l'Orne, Alain Lambert refuse de se poser en arbitre. "Je n'aime pas la politique politicienne" déclare-t-il à nos confrères de Ouest-France ce vendredi matin. Son unique ambition est désormais "d'être utile".