Des militants anti-THT montent toujours la garde pour empêcher l'abattage des arbres. Les gendarmes (sur) -veillent.
Le campement est installé dans un petit bois qui appartient à Jean-Claude Bossard, le maire du Chefresne. Une douzaine de militants, qui tiennent à rester très discrets, ont choisi de rester sur place nuit et jour.
C'est un acte de "résistance", destiné à empêcher le travail des élagueurs qui doivent abattre ces arbres pour permettre le passage de la ligne THT. "On a eu la preuve que c'est efficace", explique Jean-Claude Bossard. "Jeudi, 80 gendarmes se sont présentés avec leur bouclier et leur casque. Après avoir évalué la situation, et vu qu'ils ne pouvaient pas couper des arbres parce que des jeunes étaient à la cîme, ils se sont contentés d'accompagner les géomètres qui venaient définir l'emplacement des pylônes".
Mais les forces de l'ordre ne sont pas loin. Les gendarmes se tiennent à distance respectable. Assurément, ils n'ont rien manqué du va-et-vient incessant du week-end. Les campeurs anti-THT ont reçu de nombreuses visites de militants écologistes, anti-nucléaires, de sympathisants et de voisins. Ce lundi matin, François Dufour, le vice-président du conseil régional (Europe-Ecologie Les Verts) est aussi venu apporter son soutien. Il a également laissé des pommes, et des crêpes.
François Dufour soutient les manifestants :
François Dufour aux côté des anti-THT par france3bassenormandie_845