Un homme âgé de 26 ans doit être présenté au juge d'instruction à Caen. Il a été arrêté à Marseille.
La justice a délivré un mandat d'amener à l'issue de sa garde à vue dans les locaux de la police Marseillaise. Il doit être conduit à Caen dans un délai de quatre jours. Le juge d'instruction devrait le mettre en examen pour "vol avec arme et tentative de meurtre".
Selon le procureur de la république de Caen, l'individu nie toute implication dans le braquage de l'antiquaire : "il ne reconnait pas les faits, il refuse de s'expliquer" indique Catherine Denis, "mais nous avons des éléments matériels".
Le 17 avril, dans la soirée, le patron de la Belle Epoque est agressé par deux hommes qui l'attendaient devant la réserve du magasin, rue de l'oratoire. Une bagarre éclate. Christophe Menard poursuit ses agresseurs qui font feu avec une arme de guerre : l'antiquaire est grièvement blessé (lire ici le récit des faits).
Dans leur fuite, les malfaiteurs abadonnent divers effets, et un sccoter : l'engin était maquillé. La plaque d'immatriculation correspondait à celle d'une peugeot 307. Le deux roues avait été volé à Marseille.
Secouru par des passants, Christophe Menard est sorti du coma deux jours après son hospitalisation au CHU de Caen. Touché à l'artère fémorale, il se remet de l'agression : "je vais bien" confie-t-il dans Liberté cette semaine.
