La date limite pour le dépôt des offres de reprise de la raffinerie de Petit-Couronne a été une nouvelle fois repoussée.
Le délai imparti, fixé au 5 avril au soir, n'ayant pas permis de retenir encore
d'offre recevable et conforme aux exigences légales, et à la demande de certains
candidats, La direction a décidé de proroger au lundi 30 avril 2012, la date limite pour
la remise des offres.
La direction de la filiale du raffineur suisse Petroplus, en redressement judiciaire
depuis le 25 janvier, évoque des "marques d'intérêt nouvelles de la part d'investisseurs
potentiels" et indique qu'"à ce jour, 14 sociétés ont consulté l'ensemble des informations
mises à la disposition des candidats à la reprise, cinq d'entre elles" ayant "confirmé
leur intérêt".
Le nouveau report du dépôt des offres vise à "donner ses meilleures chances à
la possibilité d'une reprise, sur la base d'un projet industriel pertinent, financé,
et porteur de garanties en termes de préservation des emplois", a ajouté PRPC.
Initialement fixée au 15 mars, la date limite avait déjà été repoussée une première
fois au 5 avril pour des motifs similaires.
La raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), qui emploie 550 salariés, a été placée fin janvier en redressement judiciaire pour six mois à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse.
Les salariés ont obtenu un sursis de six mois grâce à un contrat avec la compagnie Shell, ancien propriétaire du site. Selon PRPC, "les travaux de remise en service des unités de raffinage ont été lancés, devant permettre à la raffinerie de redémarrer dans le courant de la deuxième quinzaine de mai".
A ce stade, seul le groupe suisse Klesch, spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté, a fait savoir publiquement qu'il était candidat à la reprise dePetroplus, prévoyant de conserver 410 emplois sur 550.