Le tribunal des prud'hommes a reconnu le licenciement abusif.
Dieppe: un ex-vigile de Tati obtient gain de cause
Le tribunal des prud'hommes de Dieppe a rendu ce jeudi son délibéré dans l'affaire qui opposait l'ancien vigile et son employeur Auvergne GSP. Le licenciement abusif a été reconnu.
"Je suis soulagé et très content". Ludovic Bataille, employé de la société Auvergne GSP, et ancien vigile chez Tati, devrait toucher 26.000 euros de dommages et intérêts, dont 21.000 euros pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse".
Le tribunal des prud'hommes de Dieppe a rendu ce jeudi son délibéré dans l'affaire qui opposait l'ancien vigile et son employeur Auvergne GSP.
L'homme, qui depuis est au chômage, espère maintenant une seule chose "retrouver du travail".
La société de surveillance a un mois pour faire appel.
<< Le résumé du délibéré avec Coline Charbonnier et Didier Colin dans la vidéo ci-contre
L'ancien vigile licencié après avoir fait un rapport sur la gérante du magasin Tati
L'été dernier, Ludovic Bataille, rédige un rapport au sujet de la gérante du magasin Tati de Dieppe, qu'il soupçonne de vols. Selon ce dernier, il reçoit alors les félicitations de sa direction, puis il part en vacances.
GSP lui aurait proposé une rupture conventionnelle de contrat, ce qu'il aurait accepté dans un premier temps avant de se rétracter. Une procédure de licenciement est alors engagée envers lui.
Un licenciement suite "à des manquements professionnels" selon Tati
L'enseigne Tati avait réagit lors de l'audience en février dernier. Pour elle, les accusations de vols de Ludovic Bataille à l'encontre de la gérante sont fausses. Tati avait d'ailleurs à cette époque déposé plainte pour diffamation au commissariat de Dieppe.
Selon l'enseigne toujours, la procédure de licenciement déclenchée par Auvergne GSP envers le vigile fait suite "aux manquements professionnels répétés et avérés de M. Bataille".