Une même arme aurait servi pour tuer le parachutiste à Toulouse dimanche et les 2 militaires à Montauban jeudi
Le meurtre du Maréchal des Logis sottevillais du régiment du train parachutiste de Francazal en Haute-Garonne dimanche aurait un lien avec les meurtres de deux militaires du 17ème régiment du génie parachutiste de Toulouse jeudi.
Des victimes de 24, 26 et 30 ans executées en plein après-midi
Dimanche, à 16 heures, le militaire sottevillais, âgé de 30 ans est en civil et à moto dans un quartier résidentiel de Toulouse près d'un gymnase. Des promeneurs ont vu une personne sur un scooter s'approcher et tirer sur le jeune homme. Un fait intrigue les enquêteurs, la victime avait passé une annonce sur internet pour vendre sa moto en précisant son état de militaire.
Jeudi, à 14 heures, un individu en scooter est vu tirant en plein quartier commerçant de Montauban sur 3 militaires en tenue qui se tenaient près d'un distributeur à billets. Deux ont été tués, ils avaient 24 et 26 ans. L'un d'eux a été achevé au sol. Le tireur a pris la fuite.
Les enquêteurs jeudi à Montauban
Le Procureur de la République de Toulouse a déclaré "un lien de connexité indiscutable est établi entre les deux affaires. Il est possible de dire que la balle tirée à Toulouse et les balles tirées à Montauban proviennet d'une seule et même arme"
Les deux enquêtes sont réunies. La Direction centrale de la Police Judiciaire est cosaisie avec le SRPJ de Toulouse.