EPR de Flamanville : l'ASN lève ses réserves

Des réserves émises en octobre 2009 par l'Autorité de Sûreté Nucléaire sur l'architecture du contrôle-commande.

Dans une note d'information publiée ce lundi sur son site Internet, l'ASN considère que "les évolutions apportées par EDF à l'architecture du contrôle-commande de l'EPR Flamanville 3 sont satisfaisantes et permettent de lever les réserves qu'elle avait posées en octobre 2009".

Une levée fondée sur l'analyse de son appui technique, l'IRSN, et l'avis du groupe permanent d'experts pour les réacteurs nucléaires.

A l'automne 2009, les autorités de sûreté nucléaire de trois pays (France, Grande Bretagne, Finlande) avaient émis des réserves sur les systèmes de sûreté des réacteurs nucléaires EPR.

Le 15 octobre 2009, l'ASN avait indiqué à EDF que la sûreté d'un équipement constitutif du contrôle-commande du réacteur EPR de Flamanville 3 n'était pas démontrée et avait demandé à EDF notamment d'apporter des éléments de justification complémentaires et d'examiner des dispositions de conception différentes.

"EDF a depuis engagé un travail important pour répondre aux demandes de l'ASN et a finalement mis en oeuvre une modification de l'architecture du contrôle-commande afin d'en améliorer la robustesse", selon la note de l'ASN.

Cette architecture est désormais "apte à garantir la sûreté des systèmes utilisés pour gérer les situations d'incidents ou d'accidents et leur indépendance vis-à-vis des systèmes de contrôle utilisés pour exploiter l'installation en fonctionnement normal", poursuit l'ASN.


EDF peut donc poursuivre le déploiement de ce système dont la conception détaillée sera analysée préalablement à l'autorisation de mise en service.

L'ASN a partagé ses conclusions lors d'une réunion en janvier 2012, notamment avec les Autorités de sûreté américaine (NRC), britannique (ONR), et finlandaise (STUK), qui ont indiqué poursuivre leur analyse technique sur ce sujet.

EDF a suspendu fin février le bétonnage du bâtiment du réacteur, indiquant qu'il faudrait "plusieurs mois" pour remplacer des éléments défectueux du bâtiment.

L'opérateur maintient toutefois la mise en service du réacteur nouvelle génération en 2016.

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